Dans ce communiqué, le ministre a tenu à rappeler que « quelque soit son statut, aucun citoyen ne saurait être porté en terre avec le drapeau national. » Il faut dire que des photos circulent à travers les réseaux sociaux (Facebook en l’occurrence) présentant le cercueil de l’opposant gabonais recouvert d’un grand drapeau. Il a ajouté par ailleurs, qu’ « à titre d’exemple, les défunts présidents Léon Mba et Omar Bongo Ondimba pourtant décédés en fonction n’ont pas été inhumés avec le drapeau national. »

En sa qualité de garant et protecteur des attributs de la République, il a insisté sur le caractère irrévérencieux devant le premier symbole de la souveraineté du Gabon et a pris à témoin « la communauté nationale et internationale sur le manque de civisme de ces citoyens ayant posé délibérément un acte aussi grave. » Quelques langues se sont déliées autour de ce communiqué qui fait jaser plus d’un dans la capitale gabonaise et nombreux sont ceux qui s’interrogent et se demandent si pour restaurer le respect autour de ce symbole de la République, il va falloir retirer ce drapeau.

« Vous entendrez parler de moi », cette phrase rendue célèbre de son vivant par AMO semble se vérifier encore de nos jours, suite à cette communication du Ministre de la Défense Nationale, qui vient remettre au cœur des discussions des vivants la personnalité de cet homme parti ad patres.

Mikel Doussengui