Ces Bars aux noms tendancieux
Au Gabon, comme dans plusieurs pays d’Afrique où les autochtones sont des amateurs des boissons alcoolisées, la clientèle s’accroche à un lieu par rapport à une certaine distinction. Cette distinction à bien souvent un rapport avec la raison sociale de la structure.
Le Gabon et un pays voisin le Cameroun pour ne pas le citer sont des états où la consommation de boissons alcoolisées, notamment les bières sont très prisés. Le dernier classement de l’OMS ( organisation mondiale de la santé ) le prouve aisément. Ces deux pays occupent les deux premières places.
Les propriétaires des bars font des pieds et des mains pour captiver le maximum de clients. Pour les attirer, ils donnent des dénominations sociales tendancieuses à leurs bars. " Tue moi ce soir " , " Tchiza ", " Tué-Tué " et j’en passe sont des raisons sociales florissantes qui sont plaquées à l’entrée de ces endroits ludiques. Nous sommes loin de l’époque où la tendance était de donner des dénominations aux bars en fonction de celui du propriétaire. À l’exemple du bar " Chez Ngota " au quartier Sibang 4.
Avec cette nouvelle mode, les clients se repèrent beaucoup plus facilement. Il faut aussi dire que ces raisons sociales font aussi germer des idées dans la tête des clients. Si un bar se nomme " Tchiza ", le client y mettra les pieds pour satisfaire une certaine appétit. Dans ce cas de figure, la clientèle chosifie bien souvent la tenancière du troquet au point de passer les mains où bon semble.
Les propriétaires des bars originaires du Cameroun résidant à Libreville, jouent parfaitement à ce jeu. Il n’est pas étonnant qu’ils soient propriétaires des plus grands Snacks-Bars de Libreville et Port-Gentil. Vous comprenez donc que la raison sociale définit les services qu’offrent une entité économique. Aux propriétaires et tenanciers des Bars d’assumer tous qu’ils affichent comme non commercial. La quête perpétuelle du profit ne devrait pas automatiquement guider certaines prises de décisions.
D.M
