Le confinement total du grand Libreville donnerait-il des des idées tordues aux hommes habités par un esprit de banditisme ? C’est du moins ce que nous constatons depuis quelques jours, nous rapporte un habitant d’un des quartiers du sixième arrondissement. Pas plus tard que le mardi 21 avril dernier, les populations de Nzeng-Ayong ont vécu des scènes de braquages dignes d’un film hollywoodien. En effet, dans l’après-midi ( 15h00 ) du 21 avril un groupe de bandits s’est présenté devant des boutiques avec des fusils et des armes blanches ( masse,couteau et machette ) pour dissuader les gérants de ces lieux d’achat de proximité.

Ils ont eu le temps de vider la boutique de fin goudron. Cela n’a malheureusement pas été le cas pour eux à Chantier-Moderne. L’équipe de la police qui les a manqué de justesse à fin goudron est parvenue à mette la main sur eux à Chantier- Moderne pendant qu’ils se partageaient les gains de leur second coup du jour. Comme à chaque fois que ce genre de scène se produit, certains d’entre eux ont pris la poudre d’escampette à temps. C’est au final deux éléments de la "team" qui ont été saisis.

La consternation des populations

Après l’arrestation des deux indélicats, les populations, très curieuses ,voulaient en savoir davantage en questionnant le gérant de la boutique. Grand a été leur étonnement, du témoignage du gérant il en ressort que la bande était essentiellement constituée des jeunes du quartier. Curieux et déterminés, certains ont voulu toucher du doigt en faisant le tour du véhicule de la police. Ils reconnaissent des visages familiers.

Cette série de braquages qui s’est déroulée en pleine journée n’est pas la première qui se produit depuis l’entame du confinement total du grand Libreville. Le silence et le calme qui prévaut actuellement semble être propice à tout acte de violence. De ce fait, les mesures d’accompagnement promises par les plus hautes autorités devraient songer à se pencher sur le volet sécuritaire aussi bien pour la sécurité des biens que des personnes.

D.M