Absence de toilettes publiques : Une situation embarrassante

26 février 20200
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Le manque des lieux d’aisance dans quasi l’ensemble de la capitale et même à l’intérieur du pays est un calvaire pour tous les habitants, étant donné qu’un besoin urgent peut arriver à n’importe qui et n’importe où.

En dehors de l’ancienne Gare routière et de certains autres grands marchés de la capitale à savoir la Peyrie, Nkembo qui offrent des vestiaires pas forcément très propres moyennant la somme de 100 francs ou plus, il n’y a pas de cabinet d’aisance dans les différents quartiers de la ville. Un manque qui pénalise beaucoup et qui parfois, ne savent où aller se mettre à leur aise.

Résultats, les riverains s’adonnent à des actes d’incivismes pour satisfaire leur besoin dans les coins de rues, derrières des véhicules, dans des caniveaux ou dans des bâtiments inachevés. Ce qui n’est pas très hygiénique et embellissant pour la ville. Surpris dans une position inconfortable, un quinquagénaire répond : « qu’auriez-vous voulu que je fasse ? J’ai l’écoulement de ventre. Je ne pouvais pas le faire dans les habits. Cette voiture abandonnée m’a permis de me mettre à mon aise. S’il y avait des toilettes publiques, je m’y rendrais, mais hélas…Ce n’est pas ma faute  » finit-il par lâcher, tout transpirant.

Ils n’ont pourtant pas le choix, compte tenu des situations inattendues. «  Ici au centre-ville, que malheur ne t’arrive pas d’avoir un besoin urgent, sinon c’est la honte qui tombera sur toi. Il n’y a pas une seule toilette publique c’est vraiment étrange » se lamente une dame. Avant d’ajouter, « les villes ne répondent pas aux besoins pressants des citoyens pourtant, c’est une question assez importante, mais un sujet qui n’est pas regardé de près par les autorités municipales  ».

Toutefois, les latrines publiques restent indispensables pour l’ensemble des populations. Elles doivent donc de ce fait, être mises à leur disposition.

LK/MT

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