Le porte-parole de la Présidence l’avait reconnu dimanche dernier lors d’une conférence de presse, le taux de participation est « relativement faible ». Pour les amis de Jean Ping, 90% des électeurs n’ont pas jugé utile d’aller au vote ; un scrutin considéré à leurs yeux, comme une tentative de légitimation du pouvoir d’Ali Bongo Ondimba : "ce niveau élevé d’abstention traduit l’échec du projet du pouvoir illégitime et ses alliés, visant à faire oublier d’une part, l’élection présidentielle qui a vu le triomphe du Président Jean PING avec un taux de plus de 65% sur une participation supérieur à 70% sur l’ensemble du territoire ; d’autre part, les massacres de plusieurs dizaines de Gabonais dont le seul tort était de revendiquer la vérité des urnes", dit le communiqué.

Dans leur interprétation du fort taux d’abstention, ils estiment que la population a montré, une fois encore, sa soif d’alternance au sommet de l’Etat : " Ce nouveau désaveu, après celui de 2016, interpelle la Communauté Internationale sur l’impérieuse nécessité de prendre en considération la ferme et constante volonté du peuple gabonais de mettre un terme à ce pouvoir illégitime en place".

Le 2 octobre en cours, la CNR avait déjà attiré l’attention de l’opinion internationale sur la tenue de ces élections. Le camp Jean Ping insiste sur la reconnaissance de la victoire de son champion, à la présidentielle d’août 2016.

GMN