D’entrée de jeu, celui qui se présente comme le seul président élu de l’UPG à la suite d’un congrès, Bruno Ben Moubamba en l’occurrence, a planté le décor de cette déclaration en rendant un vibrant hommage à la mémoire du Secrétaire Exécutif de l’Union nationale, André Mba Obame, décédé le 12 avril dernier dont les idées de constructions d’une nouvelle espérance pour tous au Gabon ont été reconnues, tout en lui souhaitant le repos éternel auprès du président fondateur de l’UPG, Pierre Mamboundou.

Il a tenu par la suite, à rassurer l’opinion nationale et internationale sur l’état du parti dont il préside la destinée depuis quelques mois. « L’UPG appartient désormais à ses adhérents depuis le Premier congrès qui s’est tenu à Libreville les 9, 10 et 11 avril 2015, conformément à l’article 54 de la Loi n° 16/2011 du 14 février 2012 portant modification de la Loi n° 24/96 du 6 juin 1996 relatives aux partis politiques, qui stipule que le parti […] qui n’a pas réuni son congrès dans les délais statutaires perds son droit à la subvention annuelle. » Pour lui, ce parti est le fruit d’une longue marche vers la liberté et donc « ceux qui veulent le diriger doivent être désignés comme tels par le peuple de l’UPG, au nom de la démocratie pour laquelle tant de militants sont morts ». Ainsi, la nouvelle direction issue de ce congrès d’Avril 2015 se félicite d’avoir récupéré le siège mythique de cette formation après l’épisode de leur expulsion hors procédure des militants.

Pour finir, il a réitéré et confirmé « l’ancrage de l’Union du Peuple gabonais dans l’opposition », conformément à la Motion n°1 du premier Congrès de l’UPG d’une part ; et d’autre part, réaffirmé la disposition du parti à engager tout partenariat œuvrant dans le sens de la démocratie au Gabon, au regard de la Motion n°2, afin d’en finir avec le « règne de la nuit ».

Mikel Doussengui