Extrait du discours du Président de la République lors du Conseil Supérieur de la Magistrature

1er août 20140
Partager

J’ai présidé ce matin, le Conseil Supérieur de la Magistrature. J’y ai réaffirmé mon engagement constant à tout mettre en œuvre pour que les différents acteurs du pouvoir judiciaire contribuent à améliorer l’offre de service public de la justice, qu’elle soit empreinte de célérité et d’équité au bénéfice des justiciables, quels qu’ils soient et dans le respect de la dignité des personnes.

Des progrès significatifs ont été enregistrés, je pense à la régularité des sessions criminelles qui ont, avec la tenue des audiences foraines criminelles et délictuelles permis de réduire la délinquance.

Toutefois, des insatisfactions encore prégnantes existent, ainsi que le démontre les nombreuses récriminations des justiciables, qui dénoncent la lenteur des procédures engagées.

Je sais que quels que soient les efforts fournis dans la répression des crimes et délits, certains auteurs ou complices de ces crimes et délits continuent de bénéficier d’une impunité intolérable. Ils doivent être punis avec la plus grande fermeté. Il en va de même pour les crimes de sang avec prélèvement des organes humains, appelés « crime rituels ».

Il est temps de mettre un terme définitif à cette situation dans notre pays : le sang, les larmes et la peur doivent définitivement céder la place à la confiance et à la quiétude.

De même, devant les récentes conclusions de l’audit de la Direction générale du contrôle des ressources et des charges publiques j’ai instruit le ministre de la Justice, de mettre en place dans les meilleurs délais, une juridiction spéciale chargée de la répression de la délinquance financière, aux fins de mieux protéger les investissements économiques publics et privés, et aboutir à une efficacité plus accrue de la dépense publique.

Car nul n’est au-dessus de la loi et ne peut être inquiété dans ses droits.

Ali Bongo Ondimba

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire