« Ali Bongo est décédé », persiste le Français Arnaud Sanchez

29 novembre 20180
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D’où tient-il ses sources ? C’est la question qui taraude les esprits à Libreville. Si certains considèrent Arnaud Sanchez comme un "plaisantin", d’autres, face aux tergiversations communicationnelles au sommet de l’État, estiment que ce Français pro-Macron pourraient détenir la vérité.

Arnaud Sanchez semble devenir le conseiller municipal français le plus connu au Gabon. Ses tweets sur l’actuel président de ce pays d’Afrique centrale animent les conversations depuis le début du mois. Très actif sur son compte twitter, il annonçait dans une courte phrase, le 6 novembre en cours, la disparition du Chef de l’État gabonais :

« Ali Bongo est décédé », avait-il écrit. En dehors des réactions des internautes gabonais, ni le gouvernement, ni le palais présidentiel n’avaient jugé utile de démentir cette affirmation qui avait fait le tour des réseaux sociaux.

Hier 28 novembre, alors que la presse nationale et internationale évoquait le transfert d’Ali Bongo Ondimba de Riyad vers Rabat, l’acteur politique français est revenu à la charge. Répondant, toujours sur twitter, à l’interpellation d’un proche collaborateur d’Ali Bongo qui lui disait de présenter des excuses pour avoir annoncé le décès de son patron, Arnaud Sanchez n’a pas hésité d’être plus virulent : « ce n’est pas en déplaçant un cadavre que vous le ferez revenir à la vie », a-t-il signé.

Depuis le 24 octobre, la suspicion est entretenue au sein de la population, avec les différentes communications peu claires. Vu qu’aucune image n’a filtré entre l’Arabie Saoudite et le Maroc, le dernier tweet d’Arnaud Sanchez a davantage suscité des interrogations.

GMN

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