COVIDBUSINESS OU SPOLIATION DES GABONAIS ? L’ARGENT DU MALHEUR ?

7 avril 20210
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Les tests covid à l’aéroport Léon Mba de Libreville pour les voyageurs en provenance de l’étranger ne cessent de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Dans un libre propos, Petit-Lambert Ovono exprime son indignation face à ce qu’il qualifie "covidbusiness ou spoliation des Gabonais".

Rentrant de Paris ce matin, quelle ne fût pas ma surprise de découvrir qu’on imposait à tous ceux qui arrivent au Gabon de passer un Test Covid contre la somme de 31 euros (20 000 FCA), bien entendu un reçu nous est délivré avant de passer le Test
.
Cette épreuve est incompréhensible pour plusieurs raisons. La première est que j’ai passé un Test PCR hier à Paris, les résultats sont négatifs et c’est ma sécurité sociale qui l’a pris en charge. Au Gabon, malgré que je sois assuré CNMAGS, aucune prise en charge n’est assurée et j’ai donc payé de ma poche sans aucune garantie d’être remboursé. Ce second test en moins de 24h pratiqué sur moi signifie t’il que les équipes de dépistage du Gabon doutent de l’efficacité de ceux de Paris ? Autrement quel est l’objectif réel de ce second test, lorsqu’on sait que le virus ou la bactérie est bien présente au Gabon.

Enfin, le Test pratiqué au départ du Gabon pour la France est homologué en France et il n’est point exigé de passer un second Test à l’arrivée à Paris.
Au finish, ne peut-on pas conclure qu’on assiste à un" coronabusiness" comme le suppose certains membres de la société ? Même si les réactifs pour pratiquer les tests coûtent chères, aucune logique ne justifie ce qui se passe au Gabon.

Trois recommandations à l’endroit des pouvoirs suite à ce vécu.
Une prise en charge des tests Covid pour les gabonais affiliés à la CNAMGS de retour au Gabon (1) ; la réciprocité avec la France dans l’homologation des Tests (2) ; les Bailleurs de Fonds et les aides reçues par le Gabon suffisent pour acheter les réactifs et autres matériels, il faut donc mettre un terme à la spoliation des gabonais qui tirent déjà assez le diable par la queue.

PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES, PRÉSIDENT DE SOGEVAL

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