Le président du le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg), Jean-Robert Menié, a demandé à la municipalité de Libreville, de revoir à la baisse les frais des taxes d’immatriculation des taxis au regard de la crise sanitaire qui impacte cette activité.

M. Menié qui est un homme averti ignore t’il que les taximen sont les moins touchés par la crise du Covid que d’autres secteurs comme l’hôtellerie, les cafetiers et autres ?

Ne sait-il pas que les conducteurs de taxi ont saucissonné les parcours pour compenser la réduction du nombre de passagers à transporter ? En d’autres termes, ont augmenté le prix des parcours ?

M. Menié feint-il d’ignorer que le coût du trajet en taxi au Gabon est libéralisé depuis longtemps et que c’est celui qui mise le plus qui est prioritaire dans un taxi ?

C’est quand même étonnant que M. Menié ne sache pas que les tracasseries policières envers les conducteurs de taxi ont chuté depuis bien longtemps et qu’à ce titre, les recettes ont concomitamment accru.

Aussi, alors que le portefeuille des gabonais est de plus en plus vide, et que plusieurs rentrent parfois à pieds à cause du coup élevé des trajets, le patron du syndicat lui, semble faire dans la provocation. Son objectif n’est-il pas de vouloir enrichir doublement les taximen, et appauvrir finalement les Gabonais ? D’où la question de savoir à quoi joue M. Menié ?
Sa réponse est attendue.

PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES, PRÉSIDENT DE SOGEVAL