Ngounié/Les monocultures d’arbres, un danger

22 septembre 20200
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Le projet d’expansion de palmiers à huile inquiète les communautés autour des plantations de la société Olam. Les associations se constituent au fil des temps.

(Gabonews) : Le 21 septembre est la Journée internationale contre les grandes plantations de monoculture d’arbres. C’est une journée qui marque la prise de conscience par les acteurs ruraux proches des palmiers à huile. "Nous sensibilisons les femmes avec l’implantation d’Olam, ces femmes qui avouent avoir perdu leurs espaces cultivables" souligne la Chargée des questions du genre à Muyissi Environnement, Elvira Meleghé.

Les communautés dénoncent l’occupation des terres par la société Olam. La responsable du développement durable pays à Olam, Tatiana Eboua qui a promis répondre prochainement. Les projets de développement semblent pas satisfaire les populations à proximité des champs de palmiers à huile. L’ONG Muyissi Environnement sillonne la Ngounié pour sensibiliser les populations. "On ne veut pas qu’Olam continue à occuper les terres chez nous" lance Flavienne au village Ferra. Le dessin d’occupation des espaces forestiers ne tient pas compte des générations à venir.

Beaucoup de communautés craignent la spoliation des femmes rurales, les familles se sentent exclues du processus de développement. Elles assistent impuissamment à l’expansion des palmiers à huile.

La mise en place des coopératives constitue une alternative, croit fermement le président d’une association villageoise. Les villages Ferra et Nanga tentent d’avoir un accord de rétrocession de terre avec Olam dans l’idée de créer des forêts communautaires. La journée internationale de lutte contre les monocultures d’arbres permet aussi de dénoncer les abus dont sont victimes les femmes.

DKT

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