Le « Lancement des travaux du diagnostic sectoriel » constitue l’un des axes prioritaires de la mission conjointe du Bureau régional multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique centrale à Yaoundé et du Bureau international pour l’éducation (BIE) qui se déroulera à Libreville, du 08 au 16 mars 2021
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Durant cette mission conjointe, les membres de la délégation de l’UNESCO effectueront des rencontres institutionnelles et techniques avec les autorités ministérielles, les responsables en charge du secteur de l’éducation et les partenaires techniques et financiers.

Ces rencontres seront axées principalement autour de l’appui à la mise en œuvre des objectifs de l’Agenda ODD4 Education 2030, en particulier pour les aspects qui concernent l’élaboration du diagnostic sectoriel de l’éducation, l’amélioration des curricula, l’éducation multilingue, l’enseignement hybride, l’amélioration de la qualité de l’éducation et l’intégration de l’histoire générale de l’Afrique dans les outils pédagogiques.

Au titre des missions régionales de l’UNESCO en Afrique centrale en collaboration avec le BIE, la mission effectuera également une rencontre avec la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en vue de renforcer la coopération régionale autour de la mise en œuvre conjointe de l’Agenda ODD4 et de la CESA 2016-2025 de l’Union Africaine.

Le lancement du processus d’élaboration du diagnostic sectoriel s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre des activités de la seconde phase du projet sectoriel conjoint d’appui à la production des statistiques basiques et à l’élaboration du plan sectoriel de l’éducation.

La mise en œuvre des activités de la première phase de ce projet, grâce à l’appui financier de la Banque mondiale, a permis de collecter les données essentielles du secteur de l’éducation et de produire les annuaires statistiques 2018/2019 couvrant les besoins de base de l’ensemble des sous-secteurs de l’éducation. La disponibilité de ces premières données sectorielles ouvre ainsi la voie vers la réalisation du diagnostic sectoriel qui sera suivi de l’élaboration d’un plan sectoriel.

Suite à l’adoption du Plan National d’accélération de la transformation 2021-2023 du Gabon, le pays, à travers le Ministère de l’éducation nationale, a saisie l’UNESCO pour, d’une part, réaffirmer sa forte volonté politique et son engagement à doter le secteur de l’éducation d’un outil stratégique de pilotage et d’autre part solliciter l’accompagnement technique de l’Organisation pour élaborer le diagnostic sectoriel qui précédera la mise en place du plan sectoriel de l’éducation d’ici la fin du mois de juillet 2021.

L’aboutissement de cette importante initiative partenariale permettra au pays et à ses partenaires d’assurer une meilleure transcription opérationnelle de la vision nationale assignée au secteur de l’éducation et de la formation dans le cadre de l’adoption du plan national d’accélération de la transformation 2021-2023.

Pour atteindre pleinement les objectifs de la mission et relever ensemble les défis majeurs dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la COVID-19, l’UNESCO, en étroite collaboration avec le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du transfert de technologies, de l’éducation nationale, chargé de la formation civique, organisera un important atelier technique qui se déroulera du 08 au 16 mars 2021.

Les travaux techniques prévus au cours de l’atelier permettront aux experts internationaux et leurs homologues nationaux de se concerter autour des aspects conceptuels et méthodologiques du diagnostic sectoriel, d’identifier les besoins d’informations statistiques et de définir ensemble les contours du cadre institutionnel et organisationnel nécessaire au pilotage efficace du processus dans un cadre partenarial et de coopération renforcé.

L’élaboration du diagnostic et du plan sectoriel bénéficiera de l’accompagnement des autres partenaires techniques et financiers du secteur de l’éducation, en particulier l’Agence française de développement, la Banque mondiale, l’UNICEF, l’UNFPA et la Banque africaine de développement.

Source UNESCO/GABON