LAMBARÉNÉ : Déficit d’enseignants au lycée Aubain Georges ?

12 février 20210
Partager

C’est un secret de polichinelle ! A Lambaréné, capitale provinciale du Moyen-Ogooué, certains établissements d’enseignement public connaitraient un manque d’enseignants. Au lycée Aubain Georges Moudjeckou, plusieurs salles de classe des niveaux confondus ne disposent pas de tous leurs enseignants, conformément au nombre de matière. Pire, des manquements sont déplorés chez certains.

C’est le constat fait par un reporter de notre rédaction, dans certains établissements de la ville du Grand-Blanc. A l’instar des autres établissements d’enseignement public du Moyen-Ogooué, le lycée Aubain Georges Moudjeckou de Lambaréné connaitrait aussi un déficit du personnel enseignant dans plusieurs matières. Une situation qui pourrait affecter négativement la formation des apprenants, candidats et futurs candidats aux examens.

Au courant du mois écoulé, à la sortie des cours, une dizaine d’élèves en classe de «  Première B » ont confié à un reporter de notre média que « notre classe particulièrement n’a pas de professeur d’Histoire-géographie depuis le début de l’année  ». Une situation bien plus grave pour ces élèves qui sont susceptibles de manquer à un examen. Examen qu’ils pourraient affronter l’an prochain. Conséquence : les élèves, ne sachant plus à quel saint se vouer, finissent quelquefois par changer d’école et parfois font référence aux anciens cours. D’autres vont jusqu’à abandonner le chemin de l’école. Une triste réalité aussi déplorable qu’elle puisse être.

Une source proche de l’établissement nous confie qu’au sein dudit lycée, certains enseignants ont été mutés ailleurs, sans pour autant être remplacés. Par contre, au collège et lycée Jean Baptiste Adiwa, situés à quelques mètres après les écoles primaires Saint-François Xavier, un membre de l’administration qui requiert l’anonymat, assure que « notre établissement ne connait pas de problème relatif à un manque d’enseignants  ».

En dépit de cette déclaration, beaucoup d’autres élèves rencontrés derrière la cour de l’école ont déploré la prestation de certains de leurs enseignants. Selon eux, bon nombre d’enseignants « viennent raconter leur vie. C’est pourquoi on ne se soucie pas de rentrer précipitamment en classe ou de faire certains exercices quand ce sont eux qui enseignent  », a déclaré Pascale.

Le manque d’enseignants dans certains lycées et collèges reste une équation que doit résoudre le gouvernement. A l’intérieur du pays, cette situation devient de plus en plus criarde. Mimongo et bien d’autres villes gabonaises sont dans le besoin. Et si l’Etat n’y fait rien, c’est une partie de la jeunesse qui est sacrifiée.

INOE/MTM

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire