Ecole Belle vue 1 A : l’école des « pauvres »

9 octobre 20140
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800 élèves attendus, 40 élèves minimum par classe pour 16 salles de classes pédagogiques, voici à quoi ressemble la configuration actuelle de cette école publique de Libreville. Créée en 1964, cette école n’a jamais connu depuis lors une opération de réfection.

Un établissement difficile à vivre à en croire le témoignage d’un élève qui reconnait que « L’école est sale, nos parents n’ont pas l’argent pour nous payer d’autres écoles. On va encore faire comment ». Néanmoins, Nziengui Geoffroy, Surveillant général affirme que « les cours ont timidement repris à cause de la menace des enseignants syndicalistes ». Difficile d’affirmer dans ces conditions que les cours ont bien débuté sur l’ensemble du territoire national depuis le 29 septembre derniers.

Libreville, ville du Gabon ayant plus d’établissements primaires, secondaires et supérieurs du Gabon en est la preuve. Comme certains établissements, l’école Belle vue 1 A, est en proie à plusieurs complications de fonctionnement. En effet, selon le Surveillant général, cette école « manque de table bancs, de toilettes, de tableaux non fonctionnels, d’électricité, de toiture percée ce qui cause inévitablement des inondations et l’arrêt immédiat des cours ».

Autant le dire tout de suite, cette école ne permet pas d’avoir des résultats satisfaisant en fin d’année. Cela d’autant plus que l’école est soumise au système mi-temps, conséquence criarde du manque de salles de classe. Un enseignant nous a d’ailleurs confié que les programmes pédagogiques ne s’achevaient jamais. Il faut donc que l’Etat via son Ministère de l’Education nationale vienne au secours de ces Gabonais qui ne demandent qu’à partager la connaissance pour le développement du pays.

Dorian Ondo

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