C’est le siège des Editions Amaya, par ailleurs organisatrices dudit concours, qui a abrité la cérémonie de clôture de remise des prix. Lancé il y a neuf (9) mois, le 6 octobre 2014, ce concours était ouvert pour sa deuxième édition, aux jeunes scolarisés de 10 à 27 ans. Pour cette édition, près de 120 jeunes scolarisés du Gabon ont participé à ce concours qui avait pour thème « La nature : préservons-là ! ». Au cours de son discours circonstanciel, Solange Andagui Bongo Ayouma, Directrice générale et Fondatrice des Editions Amaya a signifié que cette activité rentrait dans les missions que s’était assignées la maison d’édition dès son lancement en 2007, avant d’ajouter que « j’espère que ce premier contact avec le monde passionnant de l’écriture pour la très grande majorité d’entre eux, leur ouvrira de nouveaux horizons ».

Le concours était composé de deux grandes sections : la première section dénommée ‘’Prix Aurore Jeunes Talents’’ regorgeait trois (3) catégories à savoir, cadets ; Juniors ; Jeunes talents. Quant à la deuxième section baptisée ‘’Hélios du Premier Roman’’ il y avait deux catégories : Juniors et Jeunes talents. Et conformément au règlement, les trois (3) premiers dans chaque catégorie et chaque genre littéraire, sont susceptibles d’être primés, ainsi que le lauréat dans chaque genre littéraire, toute catégorie d’âge confondue. C’est ainsi que pour ce qui est des récompenses par genre littéraire, le genre poétique a vu le triomphe dans le profil jeune adulte de Laitant Bongo avec une proposition de publication de son tapuscrit. Pour ce qui est du roman, c’est Gaëtan Vouma qui a été primé. Et enfin, dans la nouvelle, c’est Dielvich Tonda Nyeguet qui a reçu son prix de l’auteure gabonaise Justine Mintsa.

La Directrice générale des Editions Amaya a saisi cette opportunité pour annoncer l’ouverture d’une librairie, d’un cyberespace, et à moyen terme, d’une bibliothèque qui « permettra d’’offrir au public, un choix diversifié de projets culturels et éducatifs. Et dans le cadre du projet Académia qui démarrera bientôt, nous pourrons offrir aux jeunes, des ateliers d’écriture et de lecture ainsi que de soutien scolaire ». Tout ceci dans l’intérêt de l’épanouissement de la jeunesse gabonaise. Par ailleurs, en guise de conclusion, le président du jury du concours, le Professeur Didier Taba Odounga a rappelé que l’essor de la littérature de notre pays, et de sa culture en général passe inévitablement par l’implication aussi des pouvoirs publics. « Nous nous faisons à notre niveau ce que nous pouvons ».

Dorian Ondo