Au départ, on aurait pu penser qu’il s’agissait simplement du sempiternel problème des embouteillages à Libreville, surtout pour celles des populations vivant dans les PK dont le phénomène est quotidiennement palpable. Au bout de deux heures de temps en ayant roulé sur une trentaine de mètres à peine, les automobilistes ont commencé à se rendre compte qu’il ne s’agissait pas d’un embouteillage habituel. Ce n’est qu’en arrivant au niveau des carrefours où ont été posés les barrages (Carrefour Bangos et le carrefour du PK10) que beaucoup ont pu comprendre les raisons de ce bouchon.

Delà, les usagers de la route, victimes de cette ce désagrément n’ont pas arrêtés d’accuser les autorités publiques pour le manque de communication sur ces travaux et se préoccuper du temps que cette situation va durer au vu du chantier de la route à travailler qui semble n’avoir pas encore démarré pratiquement. D’autres ont fustigé le caractère prioritaire de ces travaux au regard des incidences qu’ils causent sur cette voie principale où s’effectue l’un des trafics les plus accentués de la capitale. « Deux ambulanciers ont été obligés de courir des kilomètres demandant aux automobilistes de créer de l’espace pour permettre à leur véhicule transportant un cas critique de circuler pour se rendre urgemment à l’Hôpital militaire. C’est inédit … », témoigne un piéton descendu du véhicule qui le transportait.

Pareillement, dès cinq heures jeudi matin, l’immense embouteillage s’est renouvelé. Les habitants des PK et ceux utilisant cette voie pour vaquer à leurs occupations quotidiennes se disent exaspérés, rien que pour ces deux jours. Et qu’en sera-t-il si cette situation dure encore plus longtemps ? Osons espérer et faire confiance à la société adjudicataire de ces travaux afin que ce problème, un véritable calvaire pour les usagers de la route des PK, soit résolu dans les plus brefs délais.