Les voies secondaires urbaines, un calvaire pour les populations en période de pluie

7 novembre 20140
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Il est difficile voire impossible de circuler sur certaines voies à Libreville au regard de la dégradation très avancée de leur état. En cette rentrée scolaire, les élèves éprouvent des difficultés à rallier leurs établissements à cause des lacs qui se forment devant les écoles à chacune des pluies.

Des images qui parlent d’elles mêmes. Les élèves sont obligés de développer des facultés de funambule ou de gymnaste pour accéder à leur établissement comme au CES d’Akébé ville où des jeunes filles gambadent pour franchir les obstacles créés par les eaux. Même scénario devant l’école publique de Kinguélé où la boue exige au moins deux paires de chaussure aux passants. Une paire pour franchir près d’un kilomètre de route en pataugeant et une autre pour accéder au bitume qui commence à se dégrader.

La situation des voies secondaires dans plusieurs quartiers de Libreville est identique. A Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement c’est le même calvaire. L’entrée qui donne à l’école de Nzeng Ayong 4 est aussi une patinoire truffée de creux à n’en plus finir, et chaque jour la situation se dégrade.

L’accès à ces zones présente énormément de difficultés d’accès pour ceux qui y vivent car les conducteurs de taxis refusent catégoriquement de s’y aventurer. Il n’est pas rare de voir des personnes âgés être obligées de parcourir de longue distance avec des lourdes charges sur la tête.

Ce problème est en partie à l’origine des retards des travailleurs observés dans les administrations et aussi des élèves dans les écoles. Les autorités devront tout mettre en œuvre pour aménager ses voies qui sont des vrais bourbiers pour faciliter la circulation des habitants.

Patrick charferry

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