Le MESP rend un hommage particulier à Jules Aristide Bourdes Ogouliguende

17 juillet 20180
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Jules Aristide Bourdes Ogouliguende dit JABO nous a quitté le 25 Mars 2018. Depuis lors, les hommages ne cessent de pleuvoir dans le pays tout entier, pour saluer la mémoire de ce combattant de la liberté. Le premier secrétaire du Mouvement d’Émancipation Socialiste du Peuple (MESP), se plie au rituel en faisant passer l’acte par le canal d’un message contenu dans un document qui est distribué gratuitement dans les rues de Libreville, la capitale gabonaise.

La classe politique ne cesse de saluer JABO depuis sa disparition. Tout le monde reconnait au défunt les qualités d’homme d’Etat qu’il a incarne tout au long de sa carrière politique. Le MESP, qui était jusqu’à a un passé ressent muet à ce sujet ,a décidé de rendre un hommage appuyé à l’illustre disparu, à travers un texte. Cet hommage a été ainsi pensé par les militants de ce parti qui veulent faire retourner l’idée selon laquelle « en Afrique lorsqu’un vieillard meurt, c’est toute une bibliothèque qui brule ». Le premier secrétaire du MESP, qui est le porte-voix de cette formation politique de l’opposition dite radicale, nous fait le privilège de découvrir l’un des premiers paragraphes de ce texte, qui fera voyager les plus anciens dans les pages humides de l’histoire de notre pays.

Dans l’un des paragraphes de ce texte, il dit : <<Dans les rangs de l’opposition où je l’ai rencontré en chair et en os et où j’ai appris à le connaitre directement, le Secrétaire Général du C.D.J, qui alliait manifestement en lui, la grandeur naturelle et la grandeur d’établissement, c’est-à-dire d’institution, se comportait, à en juger par ses prises de positions, vécu en homme politique modéré. Il n’était pas porté, dans l’opposition, ni au radicalisme de droite ni au radicalisme de gauche, même de façade. Mais c’était un homme de conviction, d’esprit libre et d’une grande sagesse. L’illustre disparu hautement formé à l’école du droit, a visiblement fait de la Loi, la voie royale du changement et de l’alternance politique, le chemin à emprunter pour conduire le Gabon à l’Etat de droit démocratique et quitter l’Etat de fait, l’Etat de l’arbitraire. >>

La lecture de ce texte permettra au plus jeune de s’emparer d’une partie de l’histoire de notre pays qui a été marquée dans les années 90 par l’avènement du multipartisme, les élections présidentielles tumultueuses de 1993 et les accords de Paris.

D.M

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