Selon le récit de celle qui fut Ministre de la Marine Marchande et Ministre en charge de la Lutte contre le Sida sous l’ère Omar Bongo, tout est parti d’une rumeur qui annonçait la possible attaque, par certains individus non identifiés, de l’Etat Major des Armées gabonaises après celle orchestrée contre l’ambassade de la République du Benin le 12 avril. Résidant dans une concession mitoyenne au bâtiment de cet Etat-major, il en ressort qu’elle aurait été attaquée par ces individus qui lui auraient fait passer de vie à trépas dans la nuit de dimanche à lundi.

Mieux, certaines autres indiscrétions l’annonçaient décédée du côté de la France des suites d’une maladie. A toutes ces rumeurs, l’intéressée répond en disant qu’elle a malheureusement été aussi alertée par cette fausse information qui circule sur la toile et les rues de Libreville. Ce qui la réjouit dans cette affaire c’est que depuis le matin elle a reçu de nombreux appels des parents proches et éloignés, sans compter les visites qui se sont succédées à son domicile, car tous voulaient en savoir davantage.

La vérité selon elle, est qu’ hier dans la nuit au moment de s’endormir, elle a reçu un appel d’une de ses proches l’invitant à plus de vigilance, car il se tramait à travers la ville une attaque à l’endroit de l’État-major des armées gabonaises, et comme elle réside tout à côté la rumeur a circulé en annonçant son décès à travers les réseaux sociaux, facebook en l’occurrence.

Selon elle, ce sont "des bandits et des forcenés qui propagent cette sale rumeur" qui l’affecte, avec ses proches, et qui veulent semer le trouble et le désordre à travers la ville en annonçant sa mort.

Elle a assuré de son bon état de forme et de sa santé tout en précisant qu’il n’y a pas eu de casse ni chez elle et encore moins à l’État-major. Elle anime par ailleurs un Séminaire sur l’autisme au sein de la fondation dont elle a la charge, dont les travaux se clôturent ce 14 avril.

Mikel Doussengui