Le service minimum maintenu à 5 malades par jour

8 octobre 20140
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Les agents de santé réunis au sein du syndicat national des personnels de santé (SYNAPS) étaient réunis en assemblée générale le 8 octobre à Libreville pour décider de la conduite à tenir suite à la lenteur observée dans le paiement de la prime d’incitation à la performance(PIP). En grève depuis plusieurs mois déjà, ces agents de l’Etat ont décidé de reconfigurer le service minimum jusqu’à satisfaction de leur revendication.

Rien n’avancerait dans ce dossier lié au paiement de la prime d’incitation à la performance aux agents de l’Etat gabonais exerçant dans la santé. Aujourd’hui, les agents de santé estiment que l’Etat abuse de leur patience. Et déplore le fait que ce dernier envisage procéder à un autre calcul pour payer cette prime aux personnels de santé. En effet, selon Franck Biyogho, président du SYNAS, « le Gouvernement veut payer le différentiel qu’il y a entre la prime de servitude et la prime d’incitation à la performance. Ces deux primes n’ont pas les mêmes textes juridiques. Il est inconcevable de parler de différentiel ».

A en croire les explications des leaders syndicaux, le Gouvernement compte soustraire de la PIP, le montant de la prime de servitude. Et à l’issu du calcul, le reliquat constituera la somme à verser aux différents agents de santé. Un mode de calcul nouveau qui à n’en point douter pourrait mettre le feu aux poudres. Cela d’autant plus que les autres administrations qui avaient déjà perçu ladite prime n’ont pas été payées sur ce mode de calcul. Pour l’heure, ce sont les populations qui vont devoir se bousculer tous les jours pour faire partie des cinq (5) élus journaliers. Ce mois d’octobre constituant le deuxième trimestre de paiement de la PIP, tous les fonctionnaires ont désormais les yeux rivés vers le Trésor public.

Dorian Ondo

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