"Seuls les élus peuvent réclamer le siège de l’UPG" dixit Bruno Ben Moubamba

21 April 20150
Partager

Suite aux événements récemment enregistrés à l’Union du Peuple Gabonais (UPG) mouvance légaliste, le nouveau président élu le 10 avril dernier a tenu un point de presse le 21 avril au siège du parti à Awendjé afin donner sa version des faits. Selon lui, "le pouvoir joue un double jeu avec l’UPG".

C’est en présence de certains militants du parti que Bruno Ben Moubamba a fait sa déclaration de mise au point sur les événements survenus ces derniers jours à l’UPG. Dans son intervention, il a déclaré qu’il était " l’objet d’une cabale et d’un complot orchestrés par des éléments des forces de l’obscurité tapis au coeur du pouvoir, et par des éléments d’une partie de l’opposition gabonaise qui n’accepte pas le renouveau de l’UPG. Et je suis également l’objet d’une cabale d’une partie de la famille du président Pierre Mamboundou qui pense que Bruno Ben Moubamba menace leurs intérêts particuliers, financiers notamment".

En poursuivant, il a fait savoir à la presse que "le président de l’UPG n’a pas été expulsé du siège national d’Awendjé. Je dément également que le Tribunal aurait tranché en faveur de l’ancien Secrétaire exécutif (SE) Mathieu Mboumba Nziengui. Voici les faits, le 10 avril, 13 fédérations, les 9 provinces se sont réunis à Libreville pour élire un nouveau président suite à la convocation du congrès de l’UPG par le SE déchu. Il avait signé un document convoquant le congrès le 10 janvier pour le mois de février. Entre-temps il a suspendu son Secrétaire général et interdit les réunions de la direction. Ce qui a expliqué la révolte des fédérations".

Il a par ailleurs indiqué que " c’est le mentor de la Ngounié forte, Yves Fernand Manfoumbi qui est à l’origine de la corruption dans le parti depuis la mort de Pierre Mamboundou. Avant d’ajouter que "l’ordonnance qui a donné raison dans un premier temps à Mathieu Mboumba Nziengui a été pris nuitamment, on n’a jamais vu ça au Gabon, sous les ordres de la Ngounié forte. Cette ordonnance a fait l’objet d’un appel et d’une requête de défense à exécution. En principe, les policiers n’auraient jamais du intervenir il y a quelques jours dans le siège. Bruno Ben Moubamba a rappelé que c’est grâce aux élus locaux que le parti bénéficie d’une subvention de l’Etat qui permet de payer la location du siège national de l’UPG. Et de ce fait, "le nouveau président de l’UPG ne peut pas être expulsé du siège national, parce que c’est un élu local". Pour finir, il a réaffirmé sa volonté de se battre jusqu’au bout pour défendre les intérêt du parti dont il est le président aujourd’hui.

Dorian Ondo

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire