Des causeries pour sensibiliser mais surtout pour faire connaître leur association, c’est l’objectif que s’est fixé le Club90 pour l’alternance. Ici au carrefour Bambouchine, dans la périphérie de Libreville, quelques habitants ont fait le déplacement pour écouter leur message. Au-cours de cette rencontre, Noël Boudzanga, président de ladite association, a d’abord expliqué les raisons d’être du club90. Selon lui, son mouvement a pour principe de mettre en valeur l’idéal démocratique insufflé au début des années 1990.

En veille politique, les membres du Club90 semblent observer la vie de leur pays avec beaucoup d’attention. Pour eux, le Gabon traverse une phase difficile sur tous les plans : « La crise dans l’éducation, la grève générale des travailleurs, le coût cher de la vie, le chômage, sont autant de faits qui devraient interpeller la conscience de tous les gabonais ».

Aussi, ils estiment qu’il est temps qu’il y ait « une véritable alternance » au Gabon. Un changement sans violence, ni effusion de sang. Le Club90 met le respect de la démocratie et de l’ordre constitutionnel au devant de son idéologie. L’association veut susciter un nouvel intérêt pour les urnes au sein d’une population qui « ne croit plus au vote à cause des multiples fraudes organisées durant les élections qui se tiennent dans le pays. »

Le mouvement compte rencontrer les populations de tous les quartiers de la capitale ainsi qu’à l’intérieur du pays pour partager les valeurs démocratiques qui gouvernent ses actions et susciter en elle une attention particulière sur la vie politique du Gabon.

Georges-maixent NTOUTOUME