Pascaline Mferri Bongo Ondimba a-t-elle failli ?

3 novembre 20140
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Au cours d’une interview diffusée sur Gabon télévision le week end dernier, l’aînée de la famille Bongo en réaction au dernier livre du journaliste français Pierre Péan, a comparé le Blason et le sceaux de la République gabonaise aux membres de sa famille qui garderait cette dernière. Une comparaison qui a suscité de vives réactions des Gabonais qui se disent vraiment déçus.

« Quand vous voyez le symbole du Gabon, c’est la maternité allaitante. Les armes du Gabon, ce sont les deux panthères qui gardent le Gabon. Quand on descend au niveau de la cellule. La maternité allaitante c’est Omar Bongo qui a donné tout à tout le monde, qui a allaité tout le monde. Qui a donné même à Monsieur Péan. Mais les panthères, là, c’est Ali et Pascaline qui gardent la famille Omar Bongo. On n’attaque pas. On ne touche pas. Ne touchez pas à notre papa ». Voici donc la comparaison qui aurait été maladroite, et qui a finalement fait mouche dans l’entendement des Gabonais.

« Comparer les symboles de la République gabonaise aux membres d’une famille est une réduction qui ne se digère pas facilement », à en croire les réactions déversées sur internet. Selon un internaute qui s’est adressé à Pascaline, « C’est la comparaison de trop. Cela confirme ce qu’on a toujours pensé, qu’une famille pense que ce pays est le sien. Je suis déçu. Et je demande avec respect à cette Dame de présenter des excuses à la Nation gabonaise pour ce dérapage ».

Il serait peu de dire aujourd’hui que la dernière publication du journaliste français d’investigation Pierre Péan attise la controverse dans le monde politique au Gabon. « Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon », c’est donc le livre qui fait la polémique au Gabon et qui a poussé l’aînée de la famille Bongo Ondimba à réagir et dénoncer des affirmations mensongères.

Le Gabon est un pays uni et indivisible, et pour que cela demeure ainsi, il faut aux politiques un peu plus de doigté à chaque occasion de leur sortie publique. Car, ne l’oublions pas, la révolte naît souvent des frustrations à répétition.

Dorian Ondo

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