GABON:L’Union Nationale pointe du doigt...

26 septembre 20170
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L’Union nationale,par le biais de son Président Zacharie Myboto,a animé un point de presse à Libreville en fin de semaine.Point de presse au cours duquel,l’opposant politique a fustigé la situation actuelle du pays.Comment se porte notre pays ? Comment se porte le Gabon ? Comment se portent les Gabonaises et les Gabonais ? Ce sont autant de questions que le soutien de Jeans Ping s’est posées.De l’éducation à la santé,de la justice à l’économie,Zacharie Myboto et les siens ont fait le point.

C’est avec une gorge presque nouée que Zacharie Myboto s’est adressé à la presse et ses partisans de l’Union nationale,venus nombreux.Un discours dans lequel,le Président de ce parti politique,soutien de Jean Ping a fait le tour de certains secteurs d’activités au Gabon.De la santé à l’éducation en passant par la justice et la sécurité,Myboto et les siens ont fait le point :" Après une année scolaire 2016-2017 qui restera dans les annales comme l’une des plus désastreuses, les familles sont, en ce mois de septembre, incapables de se projeter sur le déroulement de la scolarité de leurs enfants Sous nos yeux, l’école gabonaise se délite chaque jour un peu plus. Aujourd’hui, plus personne ne peut nier la faillite de notre système éducatif. Les familles ont désormais le choix entre se ruiner en inscrivant leurs enfants dans les établissements privés, sans toujours être assurés de la qualité des enseignements, et demeurer les prisonniers d’un système éducatif décadent, en état de dégradation, aussi bien matériel que pédagogique. Alors que la mise en place d’un régime d’assurance maladie obligatoire devait permettre le financement du développement du secteur santé, et améliorer significativement l’accès de tous les Gabonais aux soins et aux autres services de santé, nous constatons un dévoiement de ce service public. Les soins de santé primaire ne sont plus accessibles aux populations. La CNAMGS a été détournée de son objet pour se muer en instrument de propagande, au détriment des résultats attendus sur la santé des Gabonais. Au moment où les pluies vont reprendre, la question du logement des Gabonais reste entière. L’assainissement de Libreville, afin de protéger les habitations des inondations, n’est toujours pas réalisé et le réseau routier continue de montrer à tous, les limites structurelles de ce pouvoir qui n’est capable de rien. La justice et la sécurité publique, dont la mission légale est de se mettre au service de la protection de la liberté des citoyens, sont désormais perçues, à raison, comme des instruments au service de la répression et de la privation des libertés. On ne compte plus le nombre de compatriotes otages du système répressif et dont le seul crime est d’avoir exprimé leur opinion. Depuis Landry Amiang et Bertrand Zibi, arbitrairement séquestrés depuis plus d’un an, jusqu’à Frédéric Massavala et Pascal Oyougou, les prisons gabonaises ne désemplissent pas de détenus politiques. Mais contrairement à ce que le pouvoir établi espère , cette situation renforce la détermination des Gabonais sur l’impérieuse nécessité de mettre un terme au cauchemar qu’ils subissent. La situation économique et financière de notre pays a été régulièrement évoquée au cours de ces derniers mois. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on ne constate, désabusé, le creusement de l’endettement de notre pays, le délitement de son tissu économique à travers les licenciements et les fermetures d’entreprises et les ménages n’investissent plus. La confiance, déterminant principal de la croissance économique qui permet de créer des emplois et d’améliorer la condition matérielle des populations, a disparu. L’avenir paraît tellement incertain aux entreprises qu’elles ne s’engagent plus sur des investissements qui ne seraient rentabilisés qu’à moyen terme. Les ménages sont asphyxiés. Gagnés par la pauvreté, le coût du panier de la ménagère n’est plus à leur portée. On meurt désormais de faim au Gabon.
".
Le Leader de l’Union nationale n’a ps manqué de fustiger la situation de chaos dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui.Il estime que c’est la conséquence de l’illégitimité du pouvoir établi, de son mauvais gouvernement, de sa mauvaise gouvernance.

Martial TSONGA

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