Accueilli par le Préfet Lambert Motongo Mombo, le 1er adjoint au maire Francis Mapaga Momomba et les notables de la contrée venus lui témoigner leur soutien indéfectible, BBM a sillonné Moabi, Mocabe et Mandilou en tant que fils de la localité pour solliciter l’adhésion de toutes les forces vives et intelligences de cette contrée pour un meilleur développement du Département en général et de Moabi en particulier qui n’a que trop souffert de l’égoïsme des anciens barons de cette région. Nommé Vice Premier Ministre du gouvernement Issoze Ngondet, BBM entend participer à la construction et au développement de Moabi et de la Nation toute entière, car la construction de la maison Gabon exige des principes, une cohésion sociale, une unité forte.

Revenant sur les raisons de cette visite, il le leur a exprimé en des termes clairs : « Comme en 2009, je me suis encore sacrifié. Je dis bien c’est un acte de sacrifice. Je me suis ouvert les entrailles pour permettre aux gabonaises et aux gabonais, de connaitre la paix, le progrès et la stabilité. Et il faut faire confiance à celui qui en a eu l’idée, c’est-à-dire le Président de la République ». Dans la même lancée, une séance de travail s’est tenue avec les responsables administratifs, l’ensemble des résidents de la localité venus d’horizons divers, pour exprimer au membre du gouvernement les difficultés qui sont les leurs : le manque d’infrastructures pour abriter les services sous tutelles, d’espaces de loisirs pour les jeunes, le bitumage des routes, les logements. En outre, le VPM a pu constater de lui-même certains problèmes tels que l’absence d’un bâtiment abritant les services de la mairie, la dégradation très avancée de la préfecture, l’absence d’une pharmacie, l’absence d’une station-service, d’une structure bancaire et sanitaire, les effectifs pléthoriques au principal lycée qui accueille parfois jusqu’à 300 élèves par classe.

En sa qualité de troisième personnalité du gouvernement, il a demandé la confiance des ressortissants de la Douigny afin de leur permettre de profiter des richesses que regorge le Gabon. Il est à présent question de réfléchir ensemble et de jeter les bases d’un renouveau afin de sortir la localité de son coma profond et de faire de Moabi le cœur culturel des provinces de la Nyanga et de la Ngounié. Pour finir, il a martelé que « je viens chercher le soutien de mes frères et sœurs de Moabi. Ne soyons pas dans les choses d’avant ; l’élection présidentielle est derrière nous. Si je l’ai accepté, c’est pour l’amour de la Nation ».

Mikel Doussengui