"A quand le débat national autour des vaccins anti covid-19 ?" Jean Delors

26 novembre 20210
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La fiabilité des vaccins contre la covid-19 est remise en question par de nombreuses populations, voire des spécialistes de la santé, dans plusieurs pays. Au Gabon, le Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou s’est penché sur la question et dit non au vaccin après que cinq de ses proches vaccinés normalement soient décédés du coronavirus. Il réclame « un débat national inclusif, transparent et sans diabolisation des positions des uns et des autres sur la question ».

Plusieurs vaccins ont été fabriqués à travers le monde, afin de combattre un tant soit peu le Sars-CoV-2. Quoiqu’ils n’immunisent pas, ils permettent tout de même de protéger les citoyens des formes graves de la maladie. Les individus ont le libre choix de se faire vacciner ou pas. Ceux qui optent pour le vaccin signent une décharge qui dédouane les fabricants et les administrateurs du vaccin en cas d’effets secondaires.

Le scepticisme de la population est grandissant, d’aucuns refusent catégoriquement de se faire vacciner étant donné que la fiabilité du vaccin n’est pas prouvée. Au-delà des campagnes de sensibilisation qui incitent à se faire vacciner, beaucoup veulent décortiquer le sujet dans le fond afin de voir ce qui se cache derrière l’iceberg.

Le Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou « réclame un débat national inclusif, transparent et sans diabolisation des positions des uns et des autres sur la question de la vaccination obligatoire ». Il a pris position en disant non au vaccin après que cinq de ses proches soient décédés de la covid 19, bien qu’ils avaient été vaccinés et ne présentaient aucun antécédent majeur. Pour lui, le vaccin ne garantit pas de jouer un rôle régulateur et qu’en plus, il n’est pas possible de s’attaquer à qui que ce soit en cas d’effets secondaires.

Le gouvernement gabonais mise sur la vaccination de masse afin de protéger la population du coronavirus. L’objectif visé est de vacciner au moins 60 % de la population pour espérer un retour à la vie d’antan. Mais à ce jour, les chiffres sont encore bas. Si débat il y a, la population pourra dire à cœur ouvert les raisons de son hésitation et sa méfiance sur les vaccins.

LK.

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