Pour sa part, le parti du gouvernement, PDGE, a également dénoncé la campagne médiatique organisée contre les institutions de la Guinée équatoriale et a souligné le cas du journal The Wall Street Journal, qui a même publié une photo prétendue du président équato-guinéen au Brésil, tandis que ce dernier était au Cameroun.

Le communiqué du gouvernement de la Guinée équatoriale, signé par son porte-parole Teobaldo Nchaso Matomba (ministre de l’Information, de la Presse et de la Radio) félicité la République du Brésil pour le carnaval de Rio de Janeiro, « dont l’édition de cette année 2015 inclut un hommage spécial à l’Afrique et à notre pays, réalisé par l’École de samba Beija Flor ».

Cependant, le communiqué indique également que « l’initiative de réaliser cet hommage à la Guinée équatoriale n’est pas issue du gouvernement de la Guinée équatoriale ni de la présidence de la République. Il s’agit d’une initiative née des entreprises brésiliennes qui opèrent en Guinée équatoriale, ensemble avec l’école Beija Flor.

Pour sa part et pour répondre à cette initiative, le gouvernement de la Guinée équatoriale, par le biais du ministère de l’Information, de la Presse et de la Radio et du ministère de la Culture et du Tourisme, a apporté des équipements pour le spectacle, de même que des informations sur notre pays, son art et sa culture. Le Ballet national de la Guinée équatoriale, Ceiba, a également participé avec l’École de samba Beija Flor ».

De même, le gouvernement de la Guinée équatoriale répond à ceux qui affirment que le chef d’État équato-guinéen a assisté à ce carnaval : « Des informations complètement fausses, car S. E. Obiang Nguema Mbasogo a ces jours-là été occupé dans des affaires africains et nationaux de son agenda. Il a été à Yaoundé (Cameroun) pour participer à la réunion extraordinaire sur la sécurité de la CEEAC ». Enfin, le gouvernement de la Guinée équatoriale manifeste la fierté de pouvoir participer à un événement comme c’est le carnaval « un événement culturel marquant dont les origines ont beaucoup d’apports de la culture africaine » et rappelé que le gouvernement « continuera à soutenir toutes les initiatives contribuant à rapprocher les peuples ».

Pour sa part, le parti gouvernemental : Parti démocratique de la Guinée équatoriale (PDGE), par le biais de son secrétaire général, Jerónimo Osa Osa Ecoro, analyse également les publications réalisées sur ce sujet par différents médias occidentaux. Osa Osa dénonce notamment la publication de The Wall Street Journal, qui, en plus d’insister erronément sur la présence du président au carnaval, publie même une photo d’un membre de la délégation équato-guinéenne en affirmant qu’il s’agit du président Obiang à Rio de Janeiro : « Le prestigieux » journal The Wall Street Journal, de même que l’agence acclamée Associated Press, ont obtenu l’impossible : que le président de la Guinée équatoriale,S. E. Obiang Nguema Mbasogo, soit dans deux lieux au même temps », a ironisé Ecoro, qui a rappelé que, lors du carnaval, S. E. Obiang Nguema Mbasogo « était en train de réaliser une tâche mille fois plus dramatique : analyser comment en finir avec le groupe terroriste Boko Haram – qui, comme tout le monde le sait, menace sérieusement la paix de notre région centrafricaine –, lors de la réunion de la CEEAC qui avait lieu à Yaoundé (Cameroun) ».

– « Le Parti démocratique de la Guinée équatoriale veut souligner que ni The Wall Street Journal, dans ce cas, ni les autres journaux qui ont écrit sur le carnaval, n’ont utilisé la moindre source de base fiable pour réaliser et documenter leurs articles. Le cas de The Wall Street Journal peut être qualifié de “ ridicule ”, car même ses professionnels ne se sont pas donnés la peine de faires les vérifications minimales sur les identités de la photo. La présence de la Guinée équatoriale au carnaval de Rio de Janeiro est due à la coopération de notre gouvernement avec une école de samba qui participe à ce grand événement multicolore.

La collaboration du gouvernement de la Guinée équatoriale s’est concrétisée dans l’apport d’équipements à l’École de samba Beija Flor, qui, pour sa part, a réalisé un défilé symbolique inspiré dans le continent africain et notamment dans la Guinée équatoriale. La propre école Beija Flor a nié avoir reçu le financement millionnaire dont les médias ont parlé, sans avoir aucune preuve ni documentation », a également déclaré Jerónimo Osa Ecoro.

Bureau d’information et de presse de Guinée équatoriale