«Jonas Moulenda est victime de menaces de mort répétées suite à une série d’articles dénonçant des crimes rituels perpétrés au Gabon. Il est ici à Paris. Son visa expire dans une semaine. Aider notre compatriote qui se retrouve dans une situation difficile », a déclaré Jean Ping lors de sa rencontre avec la diaspora gabonaise de France et du Benelux samedi dernier dans le 8è arrondissement de Paris.

L’opposant radical du régime de Libreville a également fait un clin d’œil au directeur du journal Echos du Nord en exil à Paris, Desiré Emane placé en garde à vue le 2 mai 2014 à Libreville.

Récemment Reporters Sans Frontières (RSF) avait exprimé sa vive inquiétude face aux menaces de mort répétées à l’encontre du journaliste gabonais Jonas Moulenda demandant ainsi aux autorités gabonaises et camerounaises de mener des enquêtes approfondies et impartiales afin que les menaces à l’encontre du journaliste cessent et qu’il puisse regagner son pays en toute sécurité.

Le spécialiste des faits divers au Gabon affirme être victime depuis fin décembre dernier de menaces de mort répétées suite à une série d’articles dénonçant des crimes rituels perpétrés au Gabon. Jonas Moulenda a porté plainte, mis sa famille à l’abri puis a pris la fuite après l’effraction de son domicile. Il avait trouvé refuge au Cameroun le 3 janvier dernier, où il aurait à nouveau été menacé. La police camerounaise avait ouvert une enquête suite à son dépôt de plainte pour tentative d’assassinat et l’avait placé dans un lieu sécurisé.

Depuis janvier dernier, Jonas Moulenda a réussi à quitter le Cameroun où il avait trouvé refuge pour se retrouver enfin à Paris.

Jacques Jarele SIKA

GN/15