FOOTBALL/Polémique : La FEGAFOOT a menti !

23 September 20180
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Après le limogeage de Jose Antonio Camacho le 12 septembre dernier, la fédération nous annonçait son successeur une semaine plus tard. Pierre-François Aubaméyang fut choisi comme nouveau sélectionneur, secondé par Daniel Cousin. Mais contre toute attente son fils révèle au monde entier sur les réseaux sociaux que le concerné n’a jamais donné son accord. La fédération nie et accuse le ministère des Sports d’être le responsable.

La nouvelle secoue non seulement la toile, mais aussi tout le Gabon. Aubame Yaya n’a jamais accepté le poste de sélectionneur des Panthères du Gabon. Pierre-Emèrick Aubaméyang, son fils a tenu à remettre l’instance dirigeante du football gabonais à sa place.

En effet, en milieu de semaine, la FEGAFOOT annonçait que Pierre-François Aubaméyang succédait à Camacho au poste de sélectionneur. Les dirigeants gabonais faisaient enfin confiance à un expert local, d’autant plus cela faisait longtemps qu’un gabonais était confirmé à ce poste. Sauf que selon le rejeton du concerné, la fédération a menti à tout le monde.

C’est par l’intermédiaire des réseaux sociaux, que Pierre-Emèrick Aubaméyang nous a révélé le gros mensonge de la FEGAFOOT. « Vous annoncez au monde entier, concernant mon père soit disant coach de l’équipe nationale alors que vous n’avez même pas eu son accord… le président de la fédération a appelé mon papa et ne s’est même pas soucié de son état de santé, lui qui est malade en ce moment (…) mon père lui a indiqué qu’il donnerait sa réponse le lendemain : Négative (soit dit en passant) ». A cet instant, le premier réflexe qu’aurait n’importe quel individu, et surtout la presse qui avait été conviée par la fédération lors de l’annonce du nouveau boss des Panthères, c’est de se poser la question pourquoi la FEGAFOOT a menti ?

Pierre Alain Mounguengui, le président de la FEGAFOOT fait preuve « d’amateurisme » selon le capitaine des Panthères. Mais aux dernières nouvelles, la fédération aurait rejeté la faute sur le ministère des Sports.

Interrogé par l’Agence Française de Presse (AFP), le ministre des Sports gabonais Alain Claude Bilie-Bi-Nzé a tenu vendredi soir, lui aussi à donner une réponse qui laisse l’opinion dubitative, « au stade où en est l’équipe nationale de football, être appelé comme joueur ou comme sélectionneur aurait dû s’apparenter à un appel sous le drapeau, afin de sauver la patrie en danger. Dans ces moments-là, les questions de procédures deviennent un luxe dont on peut se passer ». La réaction du ministre ne devrait vraisemblablement pas ravir Pierre-Emèrick qui a manifestement déjà des problèmes avec la FEGAFOOT.

Au regard de toutes ces incompréhensions, l’on voudrait savoir si la nomination du sélectionneur de l’équipe nationale relève-t-elle de la prérogative du ministère ou celle de la FEGAFOOT ?

JF

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