L’attribution des autorisations d’exploitation du sable est plus que jamais réglementées par la loi n°017/2014 du 30 janvier 2015. Le ministre des mines et de l’industriel, Rufin Martial Moussavou est en séjour à Port-Gentil, une ville à forte activité d’exploitation du sable.

Le phénomène perdure dans plusieurs localités du pays. Il faut passer à l’application des textes. Les moyens pour freiner et sortir totalement de cette anarchie exigent, mais l’administration traîne le pas pour sanctionner les exploitants illégaux. Les auteurs de ce trafic sont connus, rien ne se fait sinon très rarement. Parmi ceux-là, les collectivités qui attribuent les autorisations au mépris des dispositions en la matière. Le ministre des mines est à Port-Gentil pour sensibiliser les uns et les autres.

L’exploitation du sable de mer est à l’origine de la dégradation de l’environnement et de la disparition de certains écosystèmes, notamment les mangroves, le littoral présente un énorme danger.

Constamment, les populations dans l’ensemble dénoncent le fait que les exploitants des carrières de sable, saccagent la nature, prélevant sans discernement souvent sans aucune autorisation du ministère de tutelle, leurs voix ne portent pas leur colère. Durant ces séances de travail, le ministre des mines et de l’industrie discutera longuement avec les opérateurs économiques des BTP et les entreprises industrielles quant aux nouvelles procédures.

Pour Rufin Martial, « seul le ministère des Mines est habilité à donner des autorisations d’exploitation des carrières de sable » Pourtant sur le terrain, l’exploitation sauvage du sable à Port-Gentil se fait sous la barbe de l’administration.

Danny Kouélé Tolé