Cette formation correspondait à la réalisation de l’action 9 de l’axe 3 qui a pour objectif, la professionnalisation des artistes et entrepreneurs culturels et l’évolution des processus participatifs. Elle a réuni pendant plusieurs jours les scénaristes, réalisateurs, producteurs, infographes, compositeurs, chanteurs, producteurs des arts du spectacle (théâtre, humoristes, cirques, les ballets). Les agents du Ministère de la Culture ont également pris part à cette session. La cérémonie de remise des attestations de formation qui s’est déroulée dans les locaux qui abritaient les services du Bureau Gabonais des Droits d’Auteurs (BUGADA) a vu la participation de Thierry P. Nzamba Nzamba, le Directeur Général de la Culture, aux côtés du Dr. Kanel Engandja-Ngoulou, Spécialiste de Programme à l’OIF.

Avant de passer à la remise des parchemins, le représentant de l’OIF a indiqué dans son propos circonstanciel que « l’OIF sera toujours disposée à soutenir le Gouvernement gabonais si tel est le souhait du pays de se faire accompagner par l’organisation ». Il n’a pas manqué de saisir cette occasion pour inviter les participants à s’intéresser à l’actualité de cette organisation internationale qui offre plusieurs opportunités de développement dans plusieurs secteurs d’activités. Pour sa part, le Directeur Général de la Culture a affirmé qu’ « il n’est pas question ici de former pour former. Dans 6 mois, nous devrons faire un bilan, qui consistera un faire un suivi des formés. Voir s’ils sont toujours dans le secteur culture ou s’ils sont partis ailleurs. La culture c’est notre affaire à tous. Ce n’est pas que l’affaire du Ministère de la Culture. Et c’est cela le maître mot de notre affaire aujourd’hui avec l’OIF, c’est la structuration du milieu des industries culturelles ».

Ce renforcement des capacités a été bien perçu par les différents participants. En effet, pour Bénédicte Wora, Artiste gospel, « c’était une formation importante. Dans cette session, j’ai appris le rôle d’un manager, et celui d’un artiste, la collaboration qui doit exister ». Steve Mezui, Manager du groupe de danse No Fear, a quant à lui témoigné que « ce type de formation sert toujours. C’est à nous sur le terrain de donner forme à tout ce que nous avons capitalisé ». Plus de quarante professionnels ont pris part à cette formation. On peut retenir de cette séance que le contrat est un document qui devrait mieux définir le rapport entre un artiste chanteur et son manager. Après cette session, sur le management culturel, il y aura le marketing culturel animé par Adamou BANOUFE et la gestion des projets culturels par Jules KANDEM.

Dorian Ondo