2ième édition du festival de Masuku : c’est parti !

14 août 20140
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La 2ième édition du Festival de Masuku a débuté mercredi à Franceville. Une cérémonie d’ouverture sobre a marqué le lancement de cette rencontre culturelle qui fait la promotion de la nature et de l’environnement à travers le cinéma.

La rencontre cinématographique de la capitale provinciale du Haut-Ogooué a débuté. A quelques jours de la célébration du 17 août, Masuku, nom mythique de la ville fondée par Savorgnan de Brazza, vit déjà au rythme de la fête. Nadine Otsobogho, la déléguée générale du festival, et son équipe vont, cette année encore, accompagner les fêtes de l’indépendance d’une note culturelle et symbolique, avec 18 films venus d’Afrique, d’Europe ou d’Amérique.

« Je suis heureuse d’être ici. Je crois en ce qui se fait et je ne pouvais pas ne pas répondre à l’invitation du festival et de Nadine », a lancé Danny Sarrazin, la marraine du festival, par ailleurs créatrice du Festival International du Film Animalier et de l’Environnement (FIFALE).

Pour la 2ième année consécutive, de nombreux réalisateurs ont décidé de s’arrêter dans cette ville du sud-est du Gabon pour partager leur attachement au cinéma comme instrument de valorisation culturelle ou encore de dénonciation de maux. Mais tous les réalisateurs n’ont pas pu venir. C’est notamment le cas de Bacary Diallo, un jeune cinéaste burkinabé qui avait déjà transmis son film au festival et confirmé sa présence mais dont le destin s’est achevé tragiquement en juillet dernier dans le crash d’Air Algérie. C’est d’ailleurs pour rendre un hommage au disparu que son film a été le premier à être projeté ce mercredi soir, en présence du Maire de la commune de Franceville, de Danny Sarrazin et de plusieurs invités. « Dakumba », un court-métrage de 12 minutes, a reçu les applaudissements du public avant de céder sa place au film de Jean-Claude Cheyssial, « Peuple de la forêt ».

Pour cette première soirée qui a fait une grande place aux sons et danses du Haut-Ogooué, l’on retiendra la satisfaction de tous à voir ce jeune festival résister et se perpétuer dans le temps malgré les torpeurs qui s’opposent généralement aux initiatives d’ordre culturel au Gabon.

Sampérode MBA

GN/14

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