GABON POLITIQUE : Les MAMBOUNDOUISTES font le point sur l’actualité du pays

11 avril 20180
Partager

Dans le cadre de leurs rencontres hebdomadaires, les Mamboundouistes se sont réunis le samedi 07Avril 2018, pour délibérer sur les questionnements de l’heure, à savoir : - L’immigration clandestine (trafic d’êtres humains) ; - La route Nationale1 (RN1). S’agissant l’immigration clandestine ; La problématique de l’immigration et son corollaire des maux, dans notre pays préoccupent et inquiètent à plus d’un titre les Gabonais.

Dans sa parution du samedi 17 et Dimanche 18 Mars 2018, dans la rubrique faite divers et justice en page 10, le Quotidien d’Informations Générales, l’UNION, a eu pour titre d’un article, « trafic d’êtres humains  », un réseau d’esclavagistes dans le collimateur de la justice.

Eu égard à ce qui précède, le trafic d’êtres humains est souvent mené par des personnes qui, pour la plupart, entrent dans notre pays de façon clandestine et illégale. Une fois entrés, ces clandestins sont davantage sujets à devenir ou à appartenir aux groupes criminels dans notre pays. La crainte certaine est que ces personnes, motivées de pouvoir gagner la vie se livrent très souvent aux antivaleurs comme : le trafic de drogue, le réseau de prostitution ou d’êtres humains, qui impliquent généralement ces immigrés qui opèrent la plupart de temps dans les neuf provinces du pays.

Selon certains témoignages dignes de foi, dans ces localités, les populations disent vivre une véritable psychose car certains clandestins s’y installent en toute irrégularité et mènent des activités douteuses au vu et au su de tous. Pour rappel, le 14 août 2014, un dignitaire de la République affirmait dans l’union du 14 août 2014 que l’immigration clandestine dans notre pays était de 17% d’étrangers alors que les normes internationales fixent à 7% la limite à ne pas dépasser.

A l’analyse, les MAMBOUNDOUISTES estiment que la croissance de la population immigrée se développe à un rythme trop rapide par rapport au taux de croissance de la population autochtone. Alors que les normes moyennes internationales se trouvent entre 5 et 7%. Il est clair que cette situation n’est pas l’effet d’un simple hasard, mais celui d’un certain nombre de facteurs. La perméabilité des frontières terrestres et maritimes est sans doute, l’un des facteurs déterminants de l’aggravation de l’immigration clandestine et la prolifération des irréguliers.

Au regard de ce taux migratoire, les Mamboundouistes constatent pour le déplorer, que notre pays est pris au piège de sa politique migratoire et au laxisme du gouvernement, alors qu’il y a quelques années, des rapatriements de masse se faisaient pour éviter de dépasser le seuil de 7%. Cette question d’immigration de masse pose évidemment aujourd’hui le problème de la sécurité intérieure sur le territoire national puisque ladite immigration est essentiellement clandestine.

En outre, dans un contexte signalant des résonnances d’une insécurité grandissante dans notre pays, notamment à Libreville et dans les autres villes du pays, Les MAMBOUNDOUISTES interpellent au plus haut point, le Président de la République et le Gouvernement, garants de la sécurité des personnes et des biens, sur l’impérieuse nécessité de tout mettre en œuvre pour préserver la sécurité des populations. Au regard des articles combinés 2 et 3 du Décret N°1001/PR du 30 Juillet 1986 portant création d’un Conseil National de l’Immigration, les Mamboundouistes invitent au plus haut point le Président de la République à résoudre ce phénomène de manière judicieuse.

S’AGISSANT DE LA ROUTE

Les Mamboundouistes ont constaté que le Ministre d’Etat chargé des Travaux publics, a annoncé il y a quelques jours, au cours d’une visite d’évaluation de la route, la reprise des travaux de réhabilitation sur la Route Nationale 1 (RN1) pour le mois de mai au plus tard et indiquant dans le même temps, qu’une entreprise aurait déjà été identifiée pour le marché. Prenant acte de cette information, les Mambounoudouistes confirment que le gouvernement, a le devoir d’informer les Gabonais sur l’avancement des travaux qui touchent à leur confort.

A cet effet, considérant que la route revêt de nos jours, une dimension structurante non seulement pour le positionnement des activités économiques du pays, mais aussi pour les déplacements des populations, les Mamboundouistes marquent leur dépit face au rythme que le gouvernement choisi en vue d’apporter les réponses face aux nombreux problèmes de la vie qui préoccupent les gabonais au quotidien.

En outre, les Mamboundouistes appellent le Gouvernement à être plus précis sur le chronogramme d’exécution desdits travaux, à partir duquel l’on appréciera le respect de celui-ci et surtout de communiquer à la population le nom de l’entreprise qui sera retenue pour achever dans les délais raisonnables, les travaux pour mettre un terme au calvaire vécu par les compatriotes sur cet axe.

Par les MAMBOUNDOUISTES pour GABONEWS

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire