(Gabonews) : Le réveil de consciences permettra de faire bouger les lignes dans la protection des droits d’usage coutumier. L’élaboration des plans d’action entraînera nécessairement la mise en œuvre du plaidoyer. Il s’agit de viser des réformes, l’implication des populations victimes des différents types d’abus ou de duperie. Pour Alain Nziengui du village Ferra , ces formations nous donnent des clés afin d’influencer les décisions .

Le consortium AGNU( association gabonaise pour les nations unies) et le Centre d’action et développement environnement ( CADDE) mené par Aimé Hubert Koumba et Paulin Yembi donne les techniques pour échanger les décideurs et des entreprises. La sensibilisation pour obtenir des changements dans l’engagement des plaidoyers se présente comme un impératif. "Souvent la prise de contact en milieu rural nous permet d’identifier des gens à même de défendre les droits communautaires" indique Natacha Ndassouma Otongo de l’AGNU.

L’approche genre constitue l’une des recommandations dans le choix des participants par village. C’est aussi tenir compte des niveaux des cibles à former. Selon Josiane Ibouanga du village Nyanga-youngou, le renforcement de capacités conduit vers une meilleure participation au développement de nos villages.

La rencontre de Ndendé a regroupé les comités de Ferra, Nanga, Nyangayoungou et Moungola reste un plus afin de discuter avec la société Olam qui a des plantations de palmiers à huile dans la province de la Ngounié. Le WWF multiplie les consortiums pour éveiller les consciences des populations locales avec l’appui de l’Agence française de développement.

DKT