Naufrage du Esther Miracle : des suspensions du gouvernement qui déterminent la chaîne de responsabilité

14 mars 20230
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Ce lundi 13 Mars, au cours d’un conseil interministériel dédié au naufrage du Esther Miracle, le gouvernement a sanctionné les responsables administratifs.

Comme la règle l’impose, l’annonce a été faite lors du rendu des travaux par son Porte-parole, Yves Fernand Manfoumbi. Elle frappe d’une suspension, le Directeur Général de la Marine Marchande. La même suspension a aussi été donnée son Directeur Général Adjoint, Ibrahim Okanga Mba, Idem pour les délégués de la province de l’Estuaire et de l’Ogooué Maritime.

Quid de la responsabilité de la Marine Marchande ?

À l’annonce du naufrage du Esther Miracle, survenu ce 09 Mars, au large de Libreville, des questions ont été posées par les parents, amis, et connaissances des défunts, rescapés et disparus. À chaud, ces derniers ont voulu savoir ce qui s’était réellement passé. Sans attendre les résultats de l’enquête, au regard de l’urgence, ils ont voulu savoir à qui incombait le tort.

En ce lundi 13 Mars, soit quatre ( 04 ) jours après le naufrage qui compte à ce jour six ( 06 ) décédés, trente-un ( 31 ) disparus, cent vingt-quatre ( 124 ) secourus, sur tolat de cent soixante-un ( 161 ), le conseil interministériel a donné une réponse aux familles et à la nation tout entière. Elle a imputé le tort à la Marine Marchande. Si on se réfère à ses missions, on dira de suite que le gouvernement a pris la décision qui s’imposait.

Notons que cette Direction du Ministère des Transports à vocation à " représenter l’armateur et est responsable du navire, de sa cargaison et/ou de ses passagers ". De ce fait, les manquements élucidés après enquête de ce " cercueil navigant ", incriminent directement la Direction de la Marine Marchande.

En attendant la suite de l’enquête technique et administrative, les activités de l’armateur ( Royal Cost ) ont été suspendues.

D.M

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