(Gabonews) : "Pour un monde digital inclusif , innovation et technologique pour l’égalité des sexes", c’est autour de cette thématique que l’assistance a été entretenue. La participation des femmes à la vie économique et l’entrepreneuriat dans un monde digital, développer le commerce en ligne en zone rurale a également été utile pour éveiller les ambitions de business.

Le consultant, Yann Mako Biani, invité par l’ONG Muyissi Environnement, a abordé le sujet sur le commerce digital, il a démontré aux participants à cet atelier l’intérêt de se lancer dans le E-commerce via internet avec en appui les réseaux sociaux. L’intégration du commerce en ligne s’affiche comme une révolution dans le monde des affaires, vendre et acheter sans se déplacer par exemple.

Les membres de Muyissi Environnement veulent marquer leur engagement en faveur des problèmes de genres et préservation des ressources naturelles en renforçant les connaissances des femmes même en milieu rural. Déjà les communautés invitées vivent à proximité des plantations de palmiers à huile d’Olam. Ce qui pousse l’ONG à donner aux populations reculées les stratégies pour défendre le droit à la terre à travers le projet "Renforcement du soutien aux communautés, face à l’expansion des plantations industrielles de palmiers à huile dans la région de la Ngounié au sud du Gabon où se situe le siège de Muyissi précisément à Mouila.

En organisant cet atelier de sensibilisation, l’ONG s’est fixée pour objectif d’interpeller la femme sur le leadership et former les communautés sur le commerce en ligne. Parmi les femmes invitées, il y a eu la présence de Josiane Boyo Yebi de la Côte d’Ivoire, une inconditionnelle du monde rural. C’est pourquoi après le partage des expériences avec les femmes à Mouila, elle s’est rendue dans plusieurs villages du département de la Dola. Pour Josiane Boyo , les femmes doivent cultiver l’esprit de solidarité tout en s’appropriant l’apport de la gente féminine dans l’économie locale à l’ère du numérique.

C’est une vision partagée par Néoline Moussounda de Muyissi Environnement ayant assuré la coordination du comité d’organisation. Béatrice Manomba du village Mounigou près de Ndendé a fait savoir que le conflit homme éléphant est un frein au développement des petits commerces au village. Roberte installée dans la ville de Mouila, a avoué mieux cerné l’impact des réseaux sociaux sur le commerce à partir d’un téléphone, elle qui fait dans la restauration et la transformation des produits alimentaires locaux.

La journée des droits de la femme sert aussi à présenter les opportunités qui gravitent autour du commerce.

DKT