Le milieu carcéral de la capitale gabonaise semble ne pas être aussi sécurisé qu’il le devrait. Le 31 mars dernier, les autorités judiciaires et carcérales ont mis la main sur des objets normalement proscrits dans les geôles. Près de 500 téléphones portables ainsi que des drogues dures, des boissons alcoolisées, des paquets de cigarettes y ont été trouvés. Le 8 avril 2022, tous ces objets ont été brûlés.

Tout de même, cette saisie met en lumière le laisser-aller au sein de la prison centrale du gros bouquet. Les prisonniers semblent être libres de leurs mouvements. Ils peuvent boire, fumer, et même contacter leur proche sans contrainte. Si une enquête poussée est menée, elle permettra certainement de mettre la main sur les responsables de ce trafic.

Un doigt accusateur est porté sur les visiteurs et les gardiens du pénitencier étant donné que ce sont les seuls qui sont en contact permanent avec les prisonniers.

LK.