Violence basée sur le genre :Le Pasbmir en campagne de formation et de sensibilisation

2 août 20210
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Les violences basées sur le genre est un sujet qui préoccupe tant la société gabonaise. A la recherche des solutions pour y remédier, la Coordination du « projet accès aux services de base en milieu rural et renforcement de capacités (PASBMIR), vient de boucler une campagne de formation et de sensibilisation de toutes les parties prenantes au projet. Ces différentes compagnes de sensibilisation se sont tenues dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda, Franceville, Port-Gentil, Lambaréné, Bitam, Mandji et Gamba.

Les violences basées sur le genre sont à combattre et à condamner, estiment celles ou ceux qui en sont victimes et qui, dans l’ombre de leur silence, souffrent le martyr. C’est conscient que le phénomène de ces violences basées sur le genre (VBG) constitue une atteinte grave aux droits de la personne humaine et peut affecter le déroulement des activités de ce projet du Gouvernement, que le projet accès aux services de base en milieu rural et renforcement de capacités (PASBMIR) a effectué une compagne de sensibilisation à travers près de cinq provinces du Gabon. L’objectif étant de lutter efficacement contre ce phénomène qui gangrène la société.

Du 02 juin au 22 juillet 2021, Le Consultant Ariole Meye Me Ndong assisté de Clair Mbourou, Spécialiste environnemental et social du PASBMIR, a permis aux participants de toutes les localités de mieux s’approprier le concept « violence basée sur le genre », à travers la prise en compte des termes qui le composent : sexe, Genre et violence.

Ariole Meye Me Ndong et Clair Mbourou ont donné le meilleur d’eux pour expliquer clairement ce qu’est la violence basée sur le genre. Pour eux, le genre désigne les caractéristiques sociales attribuées aux hommes et aux femmes par une société donnée. Il exprime le fait que les rôles féminins ou masculins ne sont pas seulement définis par le sexe (caractère biologique) mais, ils sont également le résultat de construits sociaux et culturels donnant naissance à des inégalités marquées par des stéréotypes et des rôles sociaux.

Un des experts a expliqué que "la violence est l’utilisation intentionnelle de la force ou du pouvoir comme moyen de contrôle et d’oppression". La victime de la violence est obligée de se comporter d’une manière qui plaît au coupable en acceptant son attitude violente sur sa personne, poursuivra t-il.

Les ateliers organisés par le PASBMIR au profit des parties prenantes (entreprises et missions de contrôle) et autres structures (Administrations publiques, ONG) visait le renforcement des capacités de ces acteurs sur les Violences basées sur le genre, le cadre légal de la lutte contre ce phénomène et la prise en charge multiforme des victimes.

Tout au long des travaux dans les localités concernées, les participants ont amélioré leurs connaissances sur les violences basées sur le genre. Ils peuvent désormais faire la différence entre une VBG et toute autre violence. De même, les participants peuvent faire la différence entre les différentes formes de VBG. Ils ont acquis des techniques qui leur permettent de mieux agir lorsqu’on fait face à une VBG et surtout la prise en charge nécessaire selon le type de violence subie. Le phénomène des VBG n’est plus un mystère ni un sujet tabou pour ces participants.

AMM/MTM

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