Ils étaient tous là. Ils, ce sont les six syndicats du secteur de santé à ce rendez-vous important. Synas, Synaps, Synassa, et l’Upsa pour ne citer que ceux-là ont décidé de suspendre le mouvement de grève débuté depuis le 6 juillet, après le compte rendu fait par les leaders syndicaux. Les négociateurs syndicaux, après avoir présenté les différentes difficultés rencontrées dans le suivi de ce dossier, ont fait savoir à l’assemblée que la Présidence s’était accaparée du dossier en vue de trouver une sortie de crise immédiate. Au sortir de ces échanges, il en ressort que la Présidence a pris l’engagement de payer la P.I.P. aux agents de santé dans la période du 18 au 24 aout prochain, en échange de la reprise des activités dans le secteur. Toutefois, il a été demandé aux agents de dresser des listes des bénéficiaires, afin de faciliter le paiement. Toutefois, si cette promesse n’est pas tenue, les portes des centres de santé se reformeront le 25 aout, sans préalable, selon l’assemblée générale.

Ainsi, en dehors de la prime de risque octroyé au personnel de santé, il y aura désormais le paiement de la prime d’incitation à la performance. Autant le dire toute de suite, cette « victoire » ne manquera pas d’inspirer d’autres secteurs tels que l’éducation. Il est fort probable qu’à quelques mois de la rentrée scolaire, en dépit de la P.I.F.E, les enseignants engagent un mouvement de grève pour jouir eux aussi de deux primes distinctes.

Dorian Ondo

GN/14