"Les jeunes ne sont pas compliqués mais ce qu’il nous faut c’est un peu plus d’attention". Tels sont les mots du porte-parole des jeunes volontaires. C’est le plus jeune d’entre eux qui a porté le message de tous. A 12 ans, ce jeune garçon témoigne bien de ce que l’engagement dans l’humanitaire est possible dès le plus jeune âge.

C’est samedi que le 1er camp jeunesse a pris fin. Au bout de cette semaine, on serait tenté de garder à l’esprit la cérémonie de remise des diplômes et attestations remis à certains jeunes qui se sont illustrés par leur abnégation et leur exemplarité. Mais on est certainement plus enclin à garder l’image de la Première esquissant des pas de danse et se réjouissant avec les centaines de jeunes. On est également tenté de garder l’image de ces jeunes garçons et filles en pleurs le dimanche au moment de repartir, chacun, vers sa famille et sa province. Ces images rappellent à quel point ce 1er camp jeunesse a été un coup de maître, un succès, une réussite qui pourrait aider à réaliser le rêve de certains de voir le camp jeunesse de la CRG devenir une véritable institution.

L’expérience a été belle grâce l’harmonie qui a prévalu entre ces 500 jeunes venus des neuf provinces du pays et qui ont choisi de faire de leurs différences une richesse. L’expérience a été un bonheur pour ces 500 jeunes qui partagent en commun les idéaux de paix, d’amour, d’entraide. L’expérience a été profitable parce que ces 500 jeunes ont reçu des instruments importants pour être de bons volontaires mais aussi pour être de bons citoyens. Les différents ateliers conçus et animés par les responsables de la CRG et leurs invités ont permis d’accentuer la connaissance des volontaires sur les notions de volontariat, citoyenneté, civisme, environnement et leadership. Il faut ajouter à cela, les spectacles, les visites et le caractère multiethnique qui a permis d’avoir un vrai melting-pot culturel qui s’est manifesté notamment dans les échanges et les animations culturelles.

Ainsi donc, personne n’a pu repartir de Lambaréné comme il est venu car après une expérience humaine, la vie est nécessairement chamboulée.
La Première dame qui a soutenu cette initiative de bout en bout a rappelé à chacun des volontaires la nécessité de donner du temps, des forces et de la place à l’autre. Elle a invité les jeunes volontaires gabonais mais aussi japonais, centrafricains, camerounais, équato-guinéens, congolais et français à regarder dans la même direction dans un monde où l’individualisme et l’intérêt prime sur les valeurs humaines les plus essentielles.

GN/14