Pénurie de taxi à Libreville : la rentrée des classes menacées

25 septembre 20140
Partager

Les conducteurs de taxis étaient regroupés ce matin à l’ancienne gare-routière pour protester contre les mésententes observées entre les municipalités de Libreville et celles d’Owendo en ce qui concerne la circulation des taxis dans les deux communes.

Le président du Syndicat Libre des Transporteurs Terrestres du Gabon (SYLTTG) était aux côtés de ses membres ce matin pour observer un mouvement de protestation à l’ancienne gare routière. Selon Robert Menié il y aurait un conflit de territorialité entre la mairie de Libreville et d’Owendo. Une situation qui met en difficulté les transporteurs car ces derniers se voient doublement taxés.

Le SYLTTG a donc décidé d’attirer l’attention des responsables des deux municipalités à sa manière : « Nous manifestons ce matin une pause de protestation pour exprimer notre désapprobation face à l’opération unilatérale de la mairie de Libreville d’arrêter les taxis d’Owendo. Nous pensons que s’il y a un conflit de territorialité ce n’est pas aux taxis porteurs d’en payer les pots cassés, c’est aux deux mairies de s’accorder » a martelé le président Menié.

Une pause qui devra prendre fin à 13h et qui a mobilisé énormément des conducteurs de taxi d’où la pénurie constatée ce matin sur chacune des artères de la capitale. Les populations ont eu du mal à se déplacer et plusieurs retards ont été observés dans certaines administrations.

Si les deux municipalités ne trouvent pas de solution immédiatement, la situation pourrait être plus grave au regard de la menace de grève lancée par Robert Menié qui pourrait également peser sur la rentrée scolaire prévue ce lundi 29 septembre. « Si nous ne sommes pas entendus nous déposerons un préavis de grève générale vendredi et il n’y aura pas de rentrée scolaire » a menacé le patron du SYLTTG.
Le ministère de l’intérieur a le devoir de se saisir de cette affaire de territorialité entre les deux municipalités pour ramener à l’ordre les édiles qui par ailleurs appartiennent à un même bord politique.

Patrick Charferry

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire