La petite commune d’Omboué a bénéficié, il y a quelques années d’un minibus pour renforcer son parc automobile, un appui logistique du ministère de l’intérieur. Ne voyant pas la nécessité de transporter le personnel de la mairie, le conseil municipal de l’époque sous Huguette Ossinga, l’avait transformé en taxi-bus en 2011pour soulager les populations qui peinaient à se déplacer ; depuis lors il n’y a plus eu une initiative en ce sens. « C’est le seul taxi qui assure le transport urbain » indique Herman Loundou, le chauffeur. Omboué compte 4 principaux quartiers sur 194 km2, les abonnés aux taxis éprouveront un mal pour s’habituer au moindre déplacement en y séjournant. « C’est une préoccupation qui est sur la table de notre institution » rassure l’édile de la ville, Joseph Aregagano. Les investisseurs sont toujours attendus pour aider la mairie à donner vie à cette jeune commune du département d’Etimboué.

Les recettes journalières sont plus conséquentes lors des mouvements des voyageurs. Le secteur du transport terrestre est complétement vierge à Omboué. C’est le taximan lui-même qui organise son emploi de temps afin d’être au service du grand nombre. Son contact téléphonique est affiché dans les principaux lieux attractifs de la localité. « Pendant que je circule dans la ville, les clients peuvent m’appeler en cas d’urgence » explique M. Loundou. Le trajet est à 100frs, il varie en fonction du volume de bagages du client. Omboué se développe peu à peu, le taxi commence à gagner les habitudes des populations de cette commune et, elles en réclament. Cependant, les habitants émettent l’espoir de voir ce manquement être comblé dans un proche avenir.

DKT

GN/14