NZILA WOMEN : Une voie vers l’autonomisation de la femme gabonaise

31 mai 20210
Partager

La question de l’autonomisation de la femme préoccupe plusieurs Organisations non gouvernementales gabonaises. C’est le cas de l’Ong Bénédicta Cantal, présidée par Yasmine Marat Abyla en partenariat avec l’Ong Finance Solid, dirigée par Gwenaëlle Simbi épouse Marat Abyla, qui a lancé le programme Nzila Women (chemin des Femmes). La cérémonie du lancement a eu lieu, le samedi 29 mai 2021, dans la commune d’Akanda, au nord de Libreville.

Yasmine Marat Abyla et Gwenaëlle Simbi, épouse Marat Abyla, respectivement présidente de l’Ong Bénédicta Cantal et l’Ong FinanceSolid, sont déterminées à offrir des pistes de solutions pour combattre la pauvreté. "Nzila Women" se veut d’ailleurs un programme adapté pour contribuer à l’autonomisation économique des femmes et des filles en décrochages scolaires , nous édifie Yasmine Marat Abyla, promotrice dudit programme. " Parce que nous savons à quel point il est indispensable et important pour une femme d’être autonome, Nzila Women qui signifie Chemin des Femmes, est une solution qui vous rapprochera ses bénéficiaires de la réussite" rassure la Présidente de l’Ong Bénédicta Cantal.

Gwenaëlle Simbi, épouse Marat Abyla, Présidente l’Ong FinanceSolid a salué l’initiative de ce programme. Programme , qui selon elle, va contribuer à l’autonomisation économique de la femme gabonaise en alignement avec les axes prioritaires du plan d’action décennale pour l’autonomisation de la femme gabonaise à l’horizon 2025. Elle explique d’ailleurs que Nzila Women a choisi de s’intéresser à l’industrie cosmétique et esthétique au travers de cette formation dénommée Cap Cosmétiques-Esthétiques.

Les femmes présentes à ce rendez-vous du donner et du recevoir, ont, elles aussi, apprécié les informations et formations à leurs justes valeurs. Aussi, voudraient-elles que ces rencontres s’étendent à leurs sœurs qui sont à l’intérieur du pays. " Je me rends de plus en plus compte que la diversité est une véritable richesse. Plus on est formé, plus on a beaucoup de chance de voir les horizons s’ouvrir à nous. Nous apprenons de nouvelles techniques, comment se faire de l’argent et surtout comment le gérer à bon escient. Nous souhaitons aussi que nos sœurs qui sont à l’intérieur du pays bénéficient de ces différentes connaissances" laisse entendre une des participantes.

Yasmine Marat Abyla et Gwenaëlle Simbi, épouse Marat Abyla restent persuadées qu’il n’y a pas de solution magique sans le travail, le travail acharné, constant et discipliné. Pour elles, se former et se faire des bénéfices ne suffisent pas pour avoir une bonne santé financière. Il faut encore savoir gérer et axer sa gestion pour l’obtention de résultats qui impactent positivement le quotidien, rassurent-elles.


MTM

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire