Manifestation de Rio/ Gabon : Aristide Mamfoumbi pour le dialogue

23 décembre 20140
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Les appels à la concertation se multiplient sur la scène sociopolitique gabonaise. Aristide Mamfoumbi, leader chrétien, souhaite la concertation comme le représentant de l’ONU au Gabon et le président de l’UPNR.

La forte tension qui règne à Libreville et qui a généré les affrontements à Rio le week-end dernier, suscite toujours des réactions. Après Louis Gaston Mayila président de l’UPNR la semaine dernière, c’est Aristide Mamfoumbi, Président du Ministère Doxa International, Eglise Chrétienne, entre autre, Coordinateur National de l’OEN Gabon (Société Civile) qui a tenu un point de presse lundi, sur les évènements malheureux de Rio qui ont fait un mort, des blessés et des dégâts matériels.

« Loin de moi, l’idée de m’ériger en juge pour dire qui de l’Opposition ou de la Majorité a tort dans les incidents qui ont émaillés la vie politique de notre pays le week- end dernier. Au regard du bilan qui a été fait, il n’y a ni vainqueur, ni vaincu dans cet épisode. Le seul perdant, c’est le Gabon notre Pays ! » A-t-il déclaré en préambule de son allocution. Pour lui, le Gabon perd car quand un gabonais qui aurait pu contribuer à la construction du Pays meurt sans que son potentiel ne se soit exprimé pour le bien du plus grand nombre, « c’est le Gabon qui perd ! ».
Dans cette conférence de presse, Aristide Mamfoumbi a tenu à attirer particulièrement l’attention du président Ali Bongo Ondimba et celle des leaders de l’opposition qu’il a invité à s’inspirer du comportement d’Omar Bongo Ondimba, de Pierre Mamboundou et d’autres, qui en pareilles circonstances, dépassèrent leur égo pour préserver la quiétude du pays. Pour cela, il est revenu dans l’histoire qui a retenu en 1990, dans une intervention à la télévision, le chef de l’Etat, Omar Bongo, avait au départ refusé l’organisation de la conférence Nationale et l’instauration de la démocratie au Gabon. Devant la tournure que prenaient les événements, et pour éviter un bain de sang au Gabon, cet homme n’a pas hésité de revenir sur sa décision.

Le président du Ministère Doxa International appelle ainsi au dialogue comme ses prédécesseurs inquiets de la tournure que risque de prendre les événements. Dans sa dernière déclaration, le front uni de l’opposition a demandé aux gabonais de ne plus reconnaître Ali Bongo Ondimba comme président du Gabon et compte porter plainte à la cour pénale internationale pour établir la responsabilité de chacun dans les événements de Rio le samedi 20.

Georges-maixent Ntoutoume

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