Le phénomène a pris le temps de lasser la municipalité qui, d’ailleurs, ne trouve certainement pas d’intérêt particulier à débarrasser les épaves déposées de part et d’autre des voies à Libreville. Pourtant le matériel nécessaire avait été acheté sous Ntoutoume Emane, mais force est de constater que le service de la fourrière de l’Hôtel de Ville dirigé notamment par M. Bikinda a passé ces dernières années à dégager les véhicules qui étaient en bon état comme une quête permanente d’infliger des amendes et tirer profit de la situation. Pendant ce temps les véhicules hors d’usage depuis plusieurs années continuent de trainer dans les rues.

Selon L’Union qui revient sur cette situation dans son édition du 15 juillet, « toutes les initiatives prises jusqu’à ce jour par les différentes équipes ayant séjourné à l’Hôtel de Ville visant à libérer les voies publiques de ces carcasses incommodantes et encombrantes, se sont terminées en eau de boudin ».

L’Union indique que dans cette situation, les équipes ont toujours pointé du doigt le manque de moyens matériels et financiers pour être plus opérationnel.

Dorian Ondo

GN/14