Les femmes gabonaises invitées à une journée de Jeûne et de prière pour la Paix

21 mai 20160
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A l’initiative de la Dynamique des Femmes Leaders pour la Paix(DYNAFLEP), une journée de Jeûne et Prière en faveur de la paix au Gabon est prévue ce Samedi 21 Mai 2016. Cette journée à l’intention des femmes de toutes obédiences confondues, vise à adresser, selon la présidente de ce mouvement, des prières pour « une mise en commun de bonnes énergies en prévision d’une bonne matérialisation de la paix.

Puisant son plaidoyer sur la légendaire piété de la Femme Gabonaise, Madame Benga, en sa qualité de présidente du DYNAFLEP souhaite que cette journée nationale de Jeûne et de Prière, qui est puisée dans nos valeurs culturelles et religieuses soit une mise en commun de bonnes énergies afin de matérialiser au Gabon l’idéal ancré historiquement dans le cœur de tous, qu’est la paix. La paix qui rappelle-t-elle est « un héritage légué par nos ancêtres et les pères fondateurs de notre République, Léon Mba et Omar Bongo Ondimba. »

Ainsi, pour conserver et consolider cet héritage, les femmes se doivent de prier et d’intercéder en faveur du Gabon de 7h à 18h et ce, de façon individuelle ou collective. En ce qui concerne les femmes musulmanes, elles se retrouveront à la Mosquée Hassan II, celles des mouvements charismatiques et pentecôtistes iront à l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon d’Avea, les femmes catholiques, elles, seront en pèlerinage à la paroisse de Notre Dame du Gabon à Melen et pour les femmes protestantes, elles doivent se référer à leur présidente nationale.

Le DYNAFLEP, créé en 2014 regroupe des associations, Ong, coopératives, femmes politiques, apolitiques, laïques, religieuses, traditionnelles, du secteur privé, public et parapublic œuvrant pour la paix au Gabon, estime que cette décision de créer cette chaine de prière en faveur de la paix fait suite à de nombreux signes qui laisseraient entrevoir une période trouble et sombre, et comme des veilleurs, « il est important que toutes les femmes du pays, vivant au Gabon ou de la diaspora se joignent à notre action afin d’implorer les mânes et de demander à Dieu de garder notre pays pour des siècles et siècles ».

Mikel Doussengui

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