Intégrant le plan de réhabilitation des voies secondaires de Libreville initié par le dernier Gouvernement Omar Bongo, ce tronçon long de plus de deux kilomètres, a le mérite de relier rapidement le 2e et le 6e arrondissement de Libreville. Cependant, un goût d’inachevé plane sur passage très sollicité à toutes les heures par les automobilistes librevillois. En effet, comment comprendre que tout au long du chemin, « accidenté » par des tournants à risque, il n’y ait aucune signalisation routière. Les conducteurs sont obligés de klaxonner à l’approche d’un tournant pour éviter tout accident éventuel. Cette méthode ne marche pas à tous les coups, car selon Gertrude, habitante du quartier, « ce tronçon est très dangereux pour les enfants qui ne savent pas traverser la route. Il y a toujours les accidents ici entre les voitures. Même les enfants aussi on les cogne. Heureusement qu’il n’y a pas encore eu de mort ».

Aucun mort n’a été enregistré pour le moment, il est donc tant que les autorités compétentes agissent en faveur de la sécurisation de ce tronçon. A Libreville en général, le constat est amer. Si dans certaines voies principales, il y a des feux tricolores, dans d’autres, à défaut des panneaux de signalisation, il faut se contenter du silence de la route. Et pourtant, le code de la route prévoit plusieurs types de signalisations routières pour faciliter et sécuriser les différents usagers de la route. Ce passage est donc un exemple parmi tant d’autres dans la capitale gabonaise, voire à l’intérieur du pays.

Dorian Ondo