Rien de nouveau certainement dans ce long arrêt du « Ntsa » à la gare de Ndjolé, dira-t-on. Sauf que la difficulté à communiquer avec sa clientèle dont a fait preuve la SETRAG a fini par exaspérer l’ensemble des passagers.

Pendant quatre longues heures, l’Express est resté à Ndjolé. Les passagers qui étaient endormis au moment où ils arrivaient dans cette gare du Moyen-Ogooué se sont réveillés sans bien comprendre pourquoi le train ne repartait pas. Certains ont donc décidé de descendre pour se nourrir, se laver le visage et la bouche, marcher ou se soulager.

Il aura donc fallu attendre 6h30 pour qu’un agent de la Police ferroviaire face le tour de la dizaine de voitures pour expliquer rapidement et sans précision que « Il y a un autre train qui arrive devant nous et tant qu’on n’est pas sûr que le croisement se fera normalement, on partira pas d’ici. Le problème c’est qu’il y a un problème de télécommunication pour avoir la position exacte de ce train marchandise qui arrive ». Quatre longues heures juste pour expliquer cela.

Repartis à 7h, les passagers ont exprimé leur mécontentement. « Pourquoi avec tout l’argent qu’on lui donne, SETRAG ne développe pas ses stratégies de communication avec la clientèle ? », se demande une dame. A côté d’elle une autre pose la question : « après 40 ans, le Transgabonais n’a qu’une seule voie ? ».

Le Ntsa a repris sa route. Après avoir quitté la gare de Libreville à 21H au lieu de 18h30, il est arrivé finalement à Masuku à 18h au lieu de 13h.

Sampérode MBA

GN/14