LA VILLE DE PORT-GENTIL : La forte dégradation de la voirie

3 avril 20170
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Le réseau routier communal constitue aujourd’hui une entrave à la circulation sur certains axes : défaut d’entretien. Les travaux de la dernière Coupe d’Afrique des Nations de football avaient apporté du boom dans le développement de Port-Gentil, mais la pression des pluies sur la ville fait des insatisfaits.

Si rien n’est fait dans l’urgence, les populations fréquentant certaines routes de Port-Gentil pourraient souffrir d’isolement avec l’absence des taxis. Sur les axes marché Balise/Carrefour Ngadi, Carrefour Mini-prix/le Champ ou même marché Hilaire Lipot appelé marché ‘’Sibi’’, pour ne citer que ces cas, c’est le calvaire pour les automobilistes, et aussi les populations. Nids de poule, trous béants, c’est le décor visible de certaines voies de circulation de la capitale économique où coulent le lait et le miel du Gabon. « Ils vont répondre en disant que c’est la crise » balaie Rick, un habitant du quartier 3 Filaos.

Les transporteurs en commun qui prennent le risque, se frottent les mains, les trajets sont doublés voire triplés, « tu m’as arrêté, il faut déjà penser à la mise » prévient DRAMANE, au volant de son taxi. Cette situation impacte à coup sûr les activités de nombreux usagers. Plusieurs routes n’ont plus connu de réhabilitation bien que les chantiers de la dernière CAN de football ont fait naitre l’espoir quant au développement de la commune de Port-Gentil. Certains ouvrages qui datent parfois des années 80, ne tiennent plus avec la pression des eaux et, le vieillissement des matériaux. Les Port-Gentillais souhaitent que la municipalité penche sur le problème des voies de circulation.

La densité de la pluviométrie est un facteur qui impose des ouvrages adaptés aux changements climatiques. Ce qui devrait amener les pouvoirs publics à opter pour une voirie adaptée au sol de la 2ème ville du pays, cette ville qui est sur du sable. « Les décideurs doivent approfondir leurs réflexions sur l’avenir de cette localité » conseille un aménagiste. A l’hôtel de ville, les techniciens évitent le sujet devant les micros et objectifs des journalistes. L’un d’eux confie que les chefs ont d’autres préoccupations, car ils les écoutent rarement. La mairie gagnerait certainement en initiant des programmes d’entretien des voiries sous l’appui technique du ministère des infrastructures, des Travaux publics et l’aménagement du territoire.

Danny KOUELE TOLE

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