GABON : Julien Nkoghé Békalé au coeur des journées de la Femme gabonaise

16 avril 20190
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"La femme, notre mère, notre sœur, notre épouse ou notre fille est, depuis de longues années, au cœur des politiques publiques de notre pays...A cette occasion, Madame la Première Dame s’est engagée à soutenir un plaidoyer en faveur de l’éradication de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles dans notre pays" dixit le Premier ministre, Chef du Gouvernement Julien Nkoghé-Békalé à l’occasion de la célébration des Journées internationale et nationale de la Femme,dont voici l’intégralité de son discours pour la circonstance.

Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions Constitutionnelles et ou leurs Représentants,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Responsables des Autorités Administratives Indépendantes,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Agences du Système des Nations-Unies,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps Diplomatique,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs.

La femme, notre mère, notre sœur, notre épouse ou notre fille est, depuis de longues années, au cœur des politiques publiques de notre pays.

Ce n’est pas sans raison que le Gabon a décrétée, en plus de la Journée Internationale instituée par les Nations-Unies et qui lui est dédiée chaque 08 mars, une journée nationale spécifique, célébrée le 17 avril de chaque année et consacrée uniquement à la femme gabonaise qui est, à cette occasion, magnifiée pour son savoir-faire, son dynamisme et son courage.

En cette circonstance solennelle de la célébration jumelée de ces deux journées, je voudrais exprimer, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA et au nom du Gouvernement, toute la joie qui est la mienne à prendre part, à vos côtés à la commémoration de ces heureux évènements.
Au-delà du thème général de ces journées qui est consacré aux violences faites aux femmes et sur lequel je vais revenir, je voudrais avant toute chose et, sans être exhaustif, rappeler les initiatives prises ces dernières années, par les pouvoirs publics en matière de respect de l’approche Genre, si chère au Chef de l’État lui-même.
En tête de ces initiatives, la consécration, par le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, de la décennie 2015-2025, décennie nationale de la femme gabonaise.

Cette consécration, loin de constituer un simple effet de mode, traduit bien la prise en compte jamais démentie, de l’approche genre, dans l’élaboration des politiques publiques au Gabon.

Nous considérons en effet, que l’atteinte des objectifs de développement que nous nous sommes fixés, est très fortement tributaire d’un égal traitement de toutes les composantes de notre société.

C’est dans cet esprit, qu’il faut comprendre l’adoption comme principe constitutionnel, du dispositif qui fait toute sa place aux femmes et encadre ainsi de manière formelle, l’égal traitement du Genre dans l’accès aux hautes fonctions administratives ou aux élections politiques.

Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,

Cette édition 2019 des journées internationale et nationale de la femme brille d’un éclat particulier et est à marquer d’une pierre blanche.

En effet, Madame la Première Dame, Sylvia BONGO ONDIMBA, nous fait l’immense honneur de se joindre personnellement à ces célébrations, en en assurant le parrainage et, en prenant la tête d’un combat, celui de la lutte contre les violences faites aux femmes, thème des présentes Journées.

A cette occasion, Madame la Première Dame s’est engagée à soutenir un plaidoyer en faveur de l’éradication de toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles dans notre pays.

Cet engagement fort, qui s’inscrit dans le prolongement d’une action reconnue et qu’elle mène sur le plan national et à l’international en faveur des plus faibles, nous honore particulièrement et conforte les initiatives prises par les pouvoirs publics dans le cadre de la lutte contre ce fléau.

Faut-il rappeler qu’en ce domaine, le Gabon a ratifié les instruments internationaux de promotion et de protection des droits de la femme dont particulièrement la Convention sur l’Élimination de toutes les formes de Discriminations à l’Égard des Femmes (CEDEF).

De même est-il utile de préciser que notre pays vient de se doter d’une « Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences basées sur le Genre », document qui constitue un outil majeur de lutte, au service aussi bien des pouvoirs publics, que des usagers.

Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,

En commençant mon propos, j’ai indiqué que la femme était aussi bien notre mère, notre épouse, notre sœur et aussi notre fille pour paraphraser un de nos plus célèbres artistes musiciens. J’ai ajouté par ailleurs que pour se développer, notre pays mettait un point d’honneur à traiter la question du Genre à l’aune de l’égalité.

C’est ce que consacre notre Constitution, c’est ce que consacre le bon sens politique.
De ce fait, le Gouvernement continuera à s’engager, sans complaisance et sans faiblesse, aux côtés de toutes les parties prenantes à cette lutte, afin d’éradiquer en nos terres, ce fléau des violences faites aux filles et aux femmes.

Nous ne ménagerons aucun effort, comme le Chef de l’Etat nous y a instruits, pour prendre toutes dispositions règlementaires utiles ou engager toute action visant à mettre fin à ce phénomène.

Je vous le réaffirme avec force, le Gouvernement saura toujours se tenir aux côtés des victimes, pour les orienter, les conseiller et au besoin les défendre, en dépit des contingences culturelles ou d’autres pesanteurs de cette nature.

C’est le lieu d’exhorter les principales victimes, les femmes elles-mêmes, à se lever pour dire non et refuser ce que certaines d’entre elles considèrent, à tort, comme une fatalité.

C’est là tout l’intérêt et l’importance du choix judicieux du sous-thème national dont l’intitulé est « La perception de Soi, croyances et attitudes : le plafond de verre de la femme  ».

Car en effet, l’on peut s’interroger sur certaines attitudes ou postures de certaines femmes, tendant à créditer qu’en ce domaine, la femme peut parfois être, l’obstacle à son émancipation propre.

Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,

En ce jour de célébration, je voudrais vous rassurer sur la bonne réception que le Gouvernement fera aux recommandations qui seront issues de vos réflexions. Celles-ci seront versées aux matériaux déjà existants et qui participent de notre politique générale du Genre.

En vous souhaitant une joyeuse célébration, je déclare ouvertes, les activités commémoratives des Journées Internationale et Nationale de la Femme.

Je vous remercie.

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